Il me suffit d'en entendre quelques notes pour reconnaître un morceau de Mozart et être capable d'en fredonner la suite. Il vient de m'arriver à peu prêt la même chose avec des nouvelles de Stefan Sweig regroupées sous le titre La Peur.
Toujours écrites dans un style absolument parfait dans son classicisme, toujours pleines de finesse dans l'analyse psychologique des personnages, certaines provoquant des échos chez moi, comme Leporella avec Un Cœur simple de Flaubert ou La Collection invisible avec certains des romans de Yoko Ogawa. Rien que du bon donc, et je n'ai pas boudé mon plaisir en les lisant. Cependant, à mi-parcours de chacune, j'en avais déjà deviné la "chute" et cela a fini par me gêner. J'aurai voulu parfois être surpris, me faire "avoir". Mais non, la fin était bien telle que je l'avais imaginée. Il est temps, je crois, que je fasse une pause avec cet auteur.
Aussi, car je n'en suis pas à une contradiction près, en ai-je acheté un autre: Amerigo, consacré à celui qui donna son nom au continent américain: Amerigo Vespucci, un essai écrit par Sweig à son arrivée en Amérique et qui tente d'expliquer pourquoi justement l'Amérique ne s'appelle pas plus logiquement Colombie.
dimanche 22 septembre 2013
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