Ce jeudi et toute la semaine prochaine, je vais être bien occupé et ce du matin au soir: je suis convoqué à la correction d'un concours de recrutement des professeurs des écoles.
Outre le fait que je ne connais absolument pas les programmes du primaire ni les pédagogies employées, je me vois ainsi privé de tous mes moments de liberté. Adieu après-midi ensoleillés à lézarder au bord de l'eau, adieu course réparatrice, adieu balades amasse-photos.
Au lieu de cela, des locaux sans doute austères, des collègues qui, tout aussi sûrement, ne le seront pas moins, des copies en piles, en liasses, en tas, jusqu'à plus soif. Combien d'intéressantes dans le lot? Combien d'argumentées, de passionnées, combien dignes de ce beau métier? La récolte sera maigre, sans doute. Et pendant ce temps, mes petits monstres au collège plancheront sur des devoirs que je leur ai amoureusement concoctés ce vendredi, histoire de les occuper pendant mon absence: la nature n'est pas la seule à avoir horreur du vide. Moi aussi.
Résultat: lorsque j'en aurai fini avec les copies des grands, il faudra se pencher sur celles des petits. Là aussi jusqu'à plus soif. Mais je parie bien qu'elles vont m'intéresser davantage! De toute façon, comment faire autrement? Le rectorat, à qui le directeur réclamait des remplaçants, a répondu qu'il n'en était pas question. Pour huit jours, on ne remplace que les professeurs en formation. Or les trois absents du collège ne seront pas en formation. Débrouillez-vous donc en interne!
Et tant pis si les enfants perdent, outre les ponts de mai, une semaine supplémentaire! Bien sûr, eux, ils ne vont pas s'en plaindre. Mais comment considérer sérieusement les semaines qui viennent comme des semaines d'enseignement à part entière? Encore une fois, la fin de l'année part en vrilles! Ce que n'a sans doute pas fait le monsieur mentionné sur la plaque à la gloire de l'aviation!
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4 commentaires:
C'est peut-être un des derniers concours dans ce domaine, donc il ne faut pas le manquer !
Car le futur "exfiltré" Darcos, si les réactionnaires (avions à) volaient, il serait chef d'escadrille.
Moi, pour le manquer, je ne risque rien!
Question (sournoise) : Avais-tu la possibilité de dire "non" ?
Je me doute que la réponse est "non"...
Corollaire : envoyer péter les inspecteurs quand ils vous demandent, en fin d'entretien, avec leur petite voix sucrée "Seriez-vous d'accord pour..." (profitant du fait qu'on est en position de faiblesse, et qu'ils nous présentent ça comme une promotion -tu parles...). Le truc, c'est de méditer (au préalable) une réponse négative à la fois polie, ferme, mais imparable.
Ceci dit, te connaissant, je suis sûr et certain que tu vas revenir avec de nouvelles notes nous racontant que finalement tu as trouvé de l'intérêt à la chose, et que tu as rencontré plein de gens sympas (et peut-être même séduisants....)
;-)
Tu n'es pas loin de la vérité, Chevalier!
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