La veille d'un premier mai, qu'est-ce qu'on fait? On travaille. Et c'est ce que j'ai fait. Le matin quatre heures de cours, l'après-midi demi-journée pédagogique consacrée au projet à mettre en place dès la rentrée prochaine. J'avais peur d'être un peu à côté de la plaque, ayant été absent à la dernière séance de travail.
En fait, après un moment difficile (digestion oblige), je me suis retrouvé en pleine forme et dans mon élément. Les structures m'apparaissaient claires, j'en faisais même des schémas pour mes collègues moins cartésiens, ou moins matheux comme on veut, je voyais enfin le projet dans son ensemble et je suis ainsi fait que je ne peux pas progresser tant que je n'ai pas cette perspective globale, ce recul qui m'est indispensable. Je n'aime pas travailler au coup par coup, en aveugle. C'est d'ailleurs la même chose pour mes cours: le samedi, je prépare depuis toujours l'ensemble de ma semaine sur tous mes niveaux.
Après-midi productif donc. Nous avons même réussi à échanger avec des collègues qui, pourtant, sont à des années lumière de moi. Et j'ai réussi à maintenir près de moi, pour faire une synthèse nécessaire par écrit des idées de l'après-midi, mes deux collègues femmes dont l'une saturait et l'autre ne pensait qu'à sa fille à récupérer à la maternelle. Un petit exploit, mine de rien, car il n'y a pire sourd aux autres qu'une maman pédago à l'appel de sa progéniture!!!
vendredi 1 mai 2009
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2 commentaires:
Ouah...
Suis TRES impressionné, je ne fonctionne pas du tout comme toi.
Et comment fonctionnes-tu, Chevalier?
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