Qui aujourd'hui connaît Jean Reverzy ? Peut-être encore quelques personnes à Lyon mais je n'en suis pas sûr. Il a pourtant son square, dans le 3° arrondissement, le long de l'avenue Lacassagne.
Né à Balan, dans l'Ain, il est mort à Lyon à 45 ans le 8 juillet 1959 et obtint le prix Renaudot pour son premier roman, Le Passage, en 1954. Mais il était avant tout résistant et médecin et, dans son deuxième roman, Place des angoisses, autrement dit la place Bellecour, il décrit les affres des patients qui venaient consulté l'un des nombreux médecins installés à l'époque sur cette place. Roman crépusculaire dont la lecture m'avait beaucoup marqué.
Il est vrai qu'à mon installation à Lyon, la ville était surtout connue pour ses hôpitaux et y être admis n'était pas forcément bon signe. Aujourd'hui, même si Lyon est encore un grand site hospitalier, son image a changé grâce, en particulier, au classement au Patrimoine mondial de l'Unesco de la vieille ville et à la célébrissime Fête des Lumières. Au festival de cinéma aussi, un des rares sans récompense.
lundi 8 juillet 2019
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
4 commentaires:
Cela fait aussi quand même très longtemps que Lyon est doublement capitale :
- des Gaules ;
- mondiale de la gastronomie (c'est vrai car c'était écrit sur un panneau le long de l'autoroute).
Cornus : certes, mais, quand je suis arrivé à Lyon, au début des années 70, pour les stéphanois, aller à Lyon, c'était être très, très malade.
Ah je ne savais pas que tu étais malade à ce point là et depuis aussi longtemps ! :-) Faut croire en plus que les médicaments ne sont guère efficaces. Normal, avec Boiron dans le coin ! :-)
Cornus : comme tout le monde, je suis condamné à mort depuis ma naissance. Mais l'exécution de la sentence a déjà été repoussée plusieurs fois. Quant à Boiron, je me demande où l'état va-t-il encore pouvoir puiser pour éviter des dépenses ou récupérer du fric.
Enregistrer un commentaire