(Journée internationale du tigre. Il en rugit, le traître !)
- Lyon est enfin (presque) vide : plus de voitures et plus de canicule. On va enfin pouvoir respirer. J'aime la ville déshabitée, fuis les lieux touristiques. La déambulation, calme et bonhomme, de ceux qui restent me réjouit.
- Un rendez-vous manqué : avec un concert baroque dans le cloître et les cours restaurées de l'Hôtel-Dieu. Concert annulé sans que j'aie pu connaître exactement la raison de cette annulation. Et je n'étais pas le seul désappointé. Rencontré deux dames, la cinquantaine bien sonnée (une petite soixantaine, quoi) qui cherchaient et ne trouvaient pas (et pour cause). Je les ai prévenues de l'annulation. L'une, la française, m'a demandé si j'étais danseur ! Gloups ! (En fait, elle cherchait un partenaire pour d'autres soirées dansantes organisées par la mairie où, paraît-il, il n'y a pas assez d'hommes.) L'autre était anglaise, du sud-ouest de l'Angleterre, Bristol je crois. Elle m'a littéralement séduit par son sourire et sa délicatesse.
- Comment ai-je fait pendant des années pour travailler l'après-midi ? Mes siestes actuelles, entre lecture et somme, sont un des moments de la journée qui m'est le plus précieux.
- Vu successivement un soir de la semaine deux films fort troublants, tout deux avec Juliette Binoche : Rendez-vous, de Téchiné (1985), et surtout Copie conforme, de Abbas Kiarostami (2010) où la narration vous balade habilement dans des indéterminations chronologiques et, en plus, dans un coin de Toscane que je ne connais pas : Lucignano. J'ai toujours aimé romans et films "classiques" (avec un début, une suite et une fin) mais je me rends compte que, peu à peu, la destructuration, quand elle est intelligente (et pas juste pour déstructurer), m'attire de plus en plus.
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