jeudi 25 juillet 2019

Non, impossible

Plusieurs fois, ces derniers matins, je me suis réveillé tôt et ma première pensée était : "Tiens, Pierre doit être déjà debout.". Mais très vite, je me disais : non, impossible. Et je me rendormais sereinement. Bizarrement, l'absurdité de ma pensée ne me troublait pas, au contraire. J'étais bien, tout était en ordre (par rapport à l'absurdité d'un rêve précédent ?).

Autrefois, j'aurais été profondément troublé, mal à l'aise, presque apeuré par cette présence de l'au-delà. Je me souviens des premiers rêves où Pierre apparaissait, des mois après sa mort, ou plutôt où Pierre était présent, présence, sans que je le voie. Maintenant, cette semaine, il n'est plus présent, c'est son idée qui me vient et qui, elle, n'a pas, n'a plus, la force de la présence ressentie. Je ne sais s'il faut que je m'en réjouisse ou m'en afflige.

5 commentaires:

plumequivole a dit…

Très troublant, très étrange.

Jérôme a dit…

Je dirais ni l'un ni l'autre. Mais un peu réconfortant. Son souvenir (sous quelque forme qu'il soit) est aussi une oart de toi.

Calyste a dit…

Plume : troublant, oui. Étrange, pas tant que ça.

Jérôme : ça, c'est sûr, même des années après.

Cornus a dit…

A la longue, les morts accompagnent nos rêves de manière bienveillante.

Calyste a dit…

Cornus : les morts sont aussi dans les mots, qui les apprivoisent.