Un souvenir d'enfance : le décalcomanie. Une sorte de tatouage avant l'heure, et qui , au bout de quelques lavages, ne laissait plus de trace.
Au départ inventée en Angleterre vers 1750, cette technique permettait de transférer des motifs décoratifs sur des supports divers, des poteries par exemple. Quand je l'ai connu, à la fin des années cinquante ou dans les années soixante, le décalcomanie demandait un peu de minutie si l'on voulait réussir le transfert.
Imprimé à l'envers, il fallait le laisser tremper dans de l'eau avant de l'appliquer et de retirer lentement le papier. Ou bien, imprimé à l'endroit, une fois trempé, il perdait sa pellicule de colle et on le faisait glisser avec le doigt sur la peau.
Je n'ai que peu pratiqué : aussi bien grand-mère que parents trouvaient ça sale, comme d'ailleurs, pour ma grand-mère, la moindre trace de hâle qu'elle s'appliquait consciencieusement à faire disparaître (sur moi aussi) parce que ça faisait "mauvais genre" !
4 commentaires:
Personnellement, je n'ai connu ça que sur papier pour animer des scènes (dans des albums ou des trucs du genre) ou plus tard, des lettres pour faire des titres ou des figures dans des rapports avant qu'on ne dispose d'ordinateurs et d'imprimantes suffisamment performants.
Il y en avait de très chouettes dans les Malabars. Comme je n'aimais pas trop les chewing-gums je les refilais aux copains-copines qui me payaient en décalco. Apprentissage précoce du trafic !
Cornus > Ah oui, les Lettrasets, quelle corvée !
Cornus : je ne connaissais pas cet usage moins ludique.
Plume : chez nous, les chewing-gum étaient carrément interdits par mon père mais, en vieillissant, je trouve qu'il n'avait pas tout à fait tort.
Plume & Calyste> Les lettrasets (j'avais oublié le mot), je ne trouvais pas que c'était une grosse corvée, moi qui n'aime pas trop dessiner pourtant).
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