J'avais aimé le premier roman traduit en français de David Vann, Sukkwan Island, roman noir et terrible quant aux rapports affectifs entre un homme et son fils.
Le deuxième, Désolations, est sans aucun doute encore plus sombre.La désintégration progressive d'une famille, un couple vieillissant et leurs deux enfants adultes, au bord d'un lac en Alaska, processus fatidique qui ira jusqu'au meurtre et à la prescience que le fatum ne s'en arrêtera pas là. Sous des couverts de modernité, Vann a reproduit la progression inexorable d'une tragédie antique, où les dieux s'acharnent sur leurs victimes et où chacun reste muré dans son égoïsme et sans doute dans sa folie.
A lire uniquement lorsqu'on est en pleine forme!
(David Vann, Désolations. Ed. Gallmeister. Trad. de Laura Derajinski.)
lundi 25 mars 2013
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6 commentaires:
Si j'ai bien compris je peux me contenter de mon blog quotidien!
Alors on va remettre ça à plus tard, désolation ne serait pas raison.
Didier M: tu n'en es tout de même pas arrivé au meurtre!
La Plume: effectivement, par grand soleil, ça doit mieux passer.
le premier m'a coupé le souffle. le second est sur ma table de chevet en attente de lecture.
Chouchenn
ça me donne envie!
Chouchenn: bonne lecture
Georges: ne résiste pas!
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