samedi 8 décembre 2012

Vingt-quatre heures de la vie d'une femme

Qu'est-ce qui me fait tant aimer Stefan Zweig? Je crois que c'est la précision et la délicatesse de son style, parfaitement classique même lorsqu'il évoque des situations ou des sentiments qui le sont moins.
J'ai retrouvé le même plaisir en lisant Vingt-quatre heures de la vie d'une femme. Publié pour la première fois en 1927, ce court roman, comme souvent chez cet auteur autrichien, n'a pas pris une ride et la description qu'il fait des affres de la passion du jeu chez un jeune homme est d'un méticulosité quasi médicale. Je suis heureux que l'on semble redécouvrir aujourd'hui celui que je considère comme un des grands écrivains du XX° siècle.
(Stefan Zweig, Vingt-quatre Heures de la vie d'une femme. Ed LDP. Trad. de Olivier Bournac et Alzir Hella.)

6 commentaires:

Didier M a dit…

Une passion de plus que nous partageons. je viens de lire coup sur coup: destruction d'un coeur, la gouvernante, jeu dangereux. Magnifique. de mon côté je me suis essayé à faire du S W dans ma lettre d'un inconnu. Bon dimanche



plumequivole a dit…

Un de mes absolus préférés !

Georges a dit…

Comme la Plume!

Calyste a dit…

Didier: moi, je distille. Je sens que je vais faire durer longtemps le plaisir de lire Zweig!

La Plume: l'auteur ou le titre?

Georges: alors même question.

Georges a dit…

Le titre et l'auteur!
J'aime beaucoup la confusion des sentiments aussi.

Calyste a dit…

Georges: en ce moment, je reviens en Autriche, avec Robert Musil.