Pour une fois, la quatrième de couverture ne ment pas quand on y lit: "Quel beau roman inattendu"!
Mais d'ailleurs est-ce un roman ? Certes, deux personnages fictifs y conversent longuement sur l'île d'Ischia, face à Capri: le prince Don Emanuele de Valfonda, conte de Palmieri, sorte de dernier "Guépard" moderne et son confesseur (mais bien plus que cela), le jésuite Saverio. Mais l'essentiel du récit concerne l'Italie des années 59 à 79, avec son cinéma, ses intrigues politiques, ses assassinats, ses attentats, la mafia, la loge P2, la Démocratie Chrétienne, le Parti Communiste et le Vatican. Jusqu'à l’écœurement, lorsque tous ces événements, distillés au cour de ses vingt années dans les médias, sont ici réunis dans quelques pages imprimées. Ecoeurement devant la pourriture latente de ce pays que j'aime plus que tout autre.
Sans doute le fait de connaître assez bien ces contrées a accru mon plaisir à lire cet ouvrage mais je pense que n'importe qui, curieux des dessous de la politique et des à-côtés du monde des arts et de la jet set italienne, y trouvera son compte.
(Simonetta Greggio, Dolce Vita 1959-1979. Ed. Stock)
vendredi 28 décembre 2012
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