- Place Bellecour cet après-midi. Le café où le Goncourt de cette année a été en grande partie écrit. Tout près, la librairie où j'achète habituellement mes lectures. Près de la table à paquets cadeaux, en piles sur le sol, le roman primé début novembre. La culture ne bouillonne plus, elle s'entasse, comme les bourriches d'huîtres, avec la même espérance de vie.
- Un calendrier de l'Avent pour chien! Et ça se vend très bien, paraît-il.
- Librairies, parfumeries, bijouteries vides ou peu s'en faut. En revanche, les vendeurs de gadgets merdiques ont l'air de faire fortune.
- Le marché de Noël de la place Carnot. Quel rapport avec Noël, à part les chapeaux rouges clignotants?!!! Traversé sans encombre, alors que je n'avais pas pu y pénétrer il y a quelques années. Les gens ont-ils fini par comprendre?
vendredi 23 décembre 2011
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3 commentaires:
La littérature belle court peut-être ailleurs ?
Dominique: je crains qu'elle ne soit sérieusement essoufflée en ce moment!
Je confirme aussi le délaissement des "marchés de Noël" par le public. Cette année, on peut les traverser sans se faire bousculer. J'ai pu y voir l'incroyable bric à brac qu'il peut s'y vendre, du tire bouchon qui ouvre tout sans effort à la nuisette brodée à son prénom. Et les productions artisanales qu'on voit déjà se transformer en nids à poussière sur les meubles et vitrines des acheteurs.
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