John Irving est un des rares auteurs dont, à part deux récits, j'ai lu toutes les œuvres publiées à ce jour en France. Je me souviens encore du choc ressenti à la découverte du Monde selon Garp et du plaisir de la lecture de L'Oeuvre de Dieu, la part du Diable. D'autres romans, parfois, rarement, m'ont laissé un souvenir plus mitigé. Ce sera sans doute le cas pour ce recueil de nouvelles: Les Rêves des autres.
John Irving est, pour moi, un auteur de souffle, qui a besoin d'espace pour que son univers se développe à sa juste mesure et que son talent de romancier éclate. Ces textes courts, pour la plupart, en manque cruellement. Seules deux de ces nouvelles sur sept ont vraiment accroché mon intérêt: Un Royaume de lassitude, plus longue que les autres et où l'originalité de l'auteur américain arrive à percer, et Faut-il sauver Piggy Sneed?, habile réflexion sur le métier d'écrivain, créateur et tueur à la fois.
Un Irving mineur donc, recueil de textes écrits entre 1968 et 1993. Il a fait mieux depuis.
(John Irving, Les Rêves des autres, Ed. du seuil, 1993. Trad. de Josée Kamoun.)
jeudi 15 décembre 2011
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2 commentaires:
Si je croise un Irving,je le lis.Tu te rends compte,je n'en ai jamais lu.C'est ça de lire n'importe quoi en vrac,avec un grand faible pour ce que lisent et écrivent les autres,bon moyen de ne pas périr coincée dans mes goûts.
Je te conseille un des deux que j'ai cités. Tiens-moi au courant.
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