Aujourd'hui, je me traîne une fatigue énorme, sidérale. J'ai beau me coucher (un peu) plus tôt, je suis de plus en plus éreinté. Ce matin, après trois coups de fil infructueux et un qui m'a enfin servi à quelque chose, j'ai dû remonter au boulot pour y chercher des documents que j'avais oubliés vendredi soir. Je croyais trouver le collège désert: le parking était plein. Qui fréquente donc les lieux pendant le week-end? Je ne me suis pas attardé. Notre salle des profs, sinistre en temps ordinaire, l'est encore plus quand elle est inoccupée.
Puis courses au supermarché du coin. Encore des erreurs sur la note. Encore devoir patienter et attendre que quelqu'un veuille bien apparaître à l'accueil (le mal nommé) et résoudre le problème. Combien de gens se font avoir sans s'en rendre compte?
Cet après-midi, Jean-Claude était là, pour deux ou trois bricoles à terminer: installer le deuxième lustre du salon, coller ma nouvelle plaque (avec mon seul nom) sur la porte d'entrée, vérifier l'installation de mon flexible de douche et surtout suspendre le tableau qui occupe maintenant le mur du long couloir reliant les deux parties de l'appartement.
Pendant qu'il travaillait, je me suis assoupi sur des copies de sixième que je corrigeais: un début de conte donnant une nouvelle raison de l'endormissement de la princesse pour cent ans (heureusement, pour moi, ça a duré moins longtemps!). Ils ont de l'imagination, ces petits! Quelques copies bâclées mais une majorité de bonnes, voire de très bonnes, respectant bien les règles de ce genre littéraire. Au réveil, un peu froid, comme d'habitude, mais la fatigue n'a pas voulu s'en aller et je la traîne encore en ce moment. Quinze jours à tenir jusqu'au repos de Noël, ça risque de me sembler long.
Point positif: le tableau du couloir. Cet endroit de l'appartement est très difficile à décorer car très étroit et long comme un jour sans pain. De plus, bien sûr, aucune source de lumière naturelle. Déjà, le papier peint jaune l'avait passablement égayé. Maintenant, la touche de noir du cadre en bois et le rouge des gros coquelicots (pas original mais efficace) viennent apporter le contraste qui lui manquait. Manque plus qu'à trouver le luminaire et basta.
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4 commentaires:
Une photo des coquelicots je veux !
tiens je dois taper gloac !
Valérie: vos désirs sont des ordres, chère Dame de Haute-Savoie!
Je ne ressens pas la fatigue physique, mais j'attends le pire pour les vacances.
Cornus: pour moi aussi, les premiers jours sont terribles: une véritable carpette.
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