Plus en demi-teinte, le soir, comme il se doit sans doute. Mes deux compagnons de jeux habituels sont partis en vacances sans moi, l'un parce qu'il est en retraite, l'autre parce qu'il peut les poser quand bon lui semble. Ce sera sans doute un de mes grands plaisirs lorsque j'arrêterai de travailler de ne plus être obligé de prendre toujours les vacances scolaires!
J'ai voulu, cet après-midi, faire ma promenade habituelle jusqu'à la presqu'île. Gambetta, que j'aime pourtant plus que toute autre artère de la ville, m'a paru bruyant et encombré. Les lyonnais sont rentrés, la ville redevient invivable. A l'angle de la place Le Viste, une fanfare d'étudiants jouait des airs entraînants qui m'ont à peine arrêté. Pas mis les pieds sur la place Bellecour. Rien acheté en librairie: rien ne m'attirait suffisamment. Le pont de la Guillotière et les berges étaient aussi remplis de ces gens qui croient prolonger l'été en mettant en valeur leur bronzage agressif. Que de tongs, que de shorts blancs, que de maillots moulants! Même pas l'ombre d'une émotion devant ces pectoraux qui ne se cachent que pour mieux se montrer.
Auparavant, j'avais pris la voiture pour aller dans le 8° photographier un endroit que j'aime. Je me promettais de le faire depuis longtemps: le pont métallique du chemin de fer et l'architecture industrielle y sont particulièrement intéressants. Arrivé sur place, je me suis rendu compte que la lumière était trop forte et excluait toute nuance sur les clichés. Déception à la hauteur de mon attente.
Alors, ce soir, pour rire, j'ai écouter Mado la Niçoise dans son précédent spectacle retransmis à la télévision. Et j'ai ri. Surpris? Pourquoi?
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8 commentaires:
Le temps devrait ressembler à un vrai temps de septembre la semaine prochaine !
Il faisait beau mais j'ai trouvé le ciel pas très franc. La pollution.
Oui, les Lyonnais sont de retour et ça se voit, ça s'étale et ça se sent (olfactivement) !
Je pensais à toi en écrivant le billet car il me semble que tu as déjà photographié le même endroit du 8°, rue de la Croix-Barret.
Ah, bah, elle est rigolote, Mado, à condition de la pratiquer à petites doses. "Vous m'avez débité ma carte deux fois par erreur, il va falloir me la rebiter" : j'adore.
Je me rends compte en te lisant que je fais rarement des "expéditions" dans le but d'aller photographier quelque chose. Même si je photographie souvent (voire presque toujours), c'est rarement le but premier.
Mado la Niçoise, à petites doses également. Mais d'après Fromfrom, la blague rapportée par Lancelot serait des Vamps.
Et la suite, Lancelot: "Je ne suis pas une femme à me laisser biter facilement..."
Et c'est bien de Mado, Cornus. Désolé pour Fromfrom.
Oui, mais les Vamps l'ont dit il y a plus de 15 ans !
En effet, l'humeur n'est jamais telle qu'on l'attend, un rien peut la changer, dans les deux sens. Mon homme me dit parfois : on croi que tout va mal et 5 mn après tu chantes...
Oui, mais là, Fromfrom, ce n'est pas du jeu: je n'étais pas né!!!
On peut aussi chanter quand on est triste, Karagar. Ça m'arrive. Mais je suis un peu comme toi.
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