mercredi 11 novembre 2009

Momentini

- Hier soir, pas de billet: grosse fatigue après le sablier-parents 6° (une vingtaine de parents vus en fin d'après-midi), plus deux rendez-vous un peu plus longs dans la journée, plus deux réunions avec collègues, plus mes cours ordinaires, évidemment. Jusqu'en début d'après-midi aujourd'hui, j'ai pratiquement passé tout mon temps à dormir. Avec plaisir. Et je crois que je recommencerais volontiers maintenant.

- Frédéric, jouant sur les mots, me dit: "Lara Fabian est la fille de Catherine Lara et de Françoise Fabian". Moi, un peu ensommeillé: " Je ne savais pas que Françoise Fabian était lesbienne", avant de comprendre. Je n'ai pas fini d'en entendre parler. Mais après tout, ce sera peut-être un jour une affaire banale, un enfant de couple homosexuel. Comme le cancer dans la réclame: "Ah! Il a un cancer. Bon, dans deux jours, il est d'aplomb!". On peut toujours rêver, ou se battre, selon son tempérament.

- Achat de deux pantalons cet après-midi, au centre commercial de la Part-Dieu. Tous les magasins étaient ouverts. Beaucoup de monde. Quand j'ai senti monter en moi mes envies habituelles de foncer dans le tas, j'ai revu Marie, l'autre jour, au bord de la route. Alors, j'ai attendu, chaque fois, de pouvoir passer, sans maudire ceux qui traînaient devant moi. Je déteste acheter des vêtements, encore plus dans ces circonstances. Mais le manque de sport depuis juin m'oblige à racheter un peu plus large. Une consolation: les gens dans les cabines d'essayage ne sentaient pas mauvais aujourd'hui.

- Depuis quelques jours, on me dit des choses sur moi, sur mes barrières, sur mes peurs, qui ne sont pas fausses. Elles sont donc si visibles en ce moment? J'en reconnais volontiers une: je n'ai pas, seul, le ressort pour réagir et entreprendre des travaux dans mon appartement, comme il le faudrait. Avant, tout se faisait à deux. Je n'ai pas encore tout réglé de ce côté-là.

- En passant à la Fnac et chez Decitre, encore une fois sans rien acheter, j'ai vu que le roman de Wallace Stegner, La bonne grosse Montagne en sucre, était sorti en collection de poche. J'envie ceux qui ne l'ont pas encore lu.

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