Je viens de m'apercevoir que je suis dans les favoris de deux blogueurs que j'apprécie beaucoup et, pour l'un d'entre eux, depuis déjà longtemps. Je ne m'en étais pas rendu compte car ils sont très discrets et ne laissent pas de commentaires, comme moi, d'ailleurs, rarement, chez eux. Une sorte de pudeur des deux côtés? Il s'agit de (Des)illusions, sous le nom de Calyste, et de Vincent, sous celui de Potomac.
Je suis d'autant plus heureux de découvrir cela que je les lis régulièrement, que je trouve que l'un comme l'autre écrivent une langue qui se respecte, que je me sens proche de la sensibilité de l'un et des préoccupations intellectuelles de l'autre, qu'enfin l'un des deux est lyonnais et vient de déménager visiblement tout près de chez moi.
Merci de me faire partager votre univers d'écriture et d'apprécier ce que je livre ici. Ce dernier point me surprend toujours, cela dit sans fausse pudeur. Merci donc, amis des mots.
jeudi 4 septembre 2008
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3 commentaires:
06 septembre 2008
LE MONDE NE VOUS Y TROMPEZ PAS
LE MONDE NE VOUS Y TROMPEZ PAS
COMMENCE TOUJOURS PAR UNE ÉMOTION
Le Monde est cette chaise bleue sur l’herbe
qui bouge dans le vent
Le Monde des absents
qu’un coup de baguette ne fera plus revenir
Le Monde des dialogues sol y sombra
entre l’ombre et la lumière
Le Monde des immeubles imprévisibles de Jean Nouvel
Le Monde des amandes fleuries sur l’univers élégant
Le Monde du plus grand luxe
dans l’appel ¡ a comer padre ! de mes filles
Le Monde que l’on abandonne
non sans l’emporter dans son verre de rosé de Lourmarin
Le Monde des libertaires et de l’instituteur d’Albert Camus
Le Monde des Etats Généraux
et des cahiers de doléances
Le Monde des marjolaines qui rencontrent des inconnus
Le Monde qui descend les degrés de l’abjection
avec la Sainte Inquisition
Le Monde qui jamais n’aboutira à un livre
quand bien même Mallarmé fait tourner ses dés
dans le sens et le non-sens du Hasard
Le Monde qui maintenant s’éclaire
de ces soleils de nuit
Le Monde qui toujours s’achève
- ne vous y trompez pas -
par une émotion
Bien, mais pourquoi "ce" poème sur "ce" billet?
Je ne pensais pas faire l'objet d'un billet un jour. Je vous remercie donc. Et puisque je crois que nous sommes presque voisins, permettez que je vous salue en tant que collègue de quartier !
Votre blog m'impressionne de jour en jour, plus je m'enfonce dans les textes que vous avez écrit,plus je les trouve superbes, lyriques, d'une grande beauté tant sur le fond que sur la forme et beaucoup plus profonds que de nombreux bloggeurs lyonnais.
Je voulais juste vous rendre ce petit hommage, je passe désormais régulièrement et discrètement.
Très cordialement. Votre serviteur. Y.
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