Demain matin, nous allons, avec Gilles, chercher notre dossard au village du Parc de la Tête d'or. Et dimanche matin, ce sera le semi-marathon. Nous avons vérifié sur les listes: nous sommes bien inscrits, pour ma part depuis le mois d'avril.
Je ne l'ai pas vu arriver. Considéré de si près, ça a tout de même un petit côté impressionnant. Même si nous ne courons pas pour une quelconque performance mais pour le plaisir de participer à une épreuve sportive, il faudra assumer au milieu de ses milliers de gens, tant sportifs que spectateurs (dont certains que je connais bien!), il faudra se faire une place dans ce troupeau, essayer de ne pas être gêné par les autres, maintenir son rythme, et offrir aux regards une foulée qui soit à la fois efficace et belle, car je pense que la course aussi, c'est un spectacle.
Je ne serai pas seul. J'aime l'idée de partager cet effort et cette joie de l'arrivée avec Gilles. Déjà, samedi dernier, il avait un visage rayonnant au retour à St Jean d'Ardières et je pense que je devais offrir le même. Sincèrement, ce fut un grand moment de fraternité et de connivence. Dimanche, je ferai en sorte que la même magie opère.
L'idée de traverser le centre de Lyon en courant, avec la voie ouverte devant nous, me plaît aussi beaucoup. Ce sera la première fois que je ferai ce chemin en short et chaussures de sport, sans avoir à me soucier des voitures, vélos et autres piétons. J'espère penser à profiter du paysage architectural mais ce n'est pas sûr: on doit être pleinement pris par l'effort fourni (ou par le galbe du concurrent précédent!). J'aurais aimé faire des photos de toute cette foule, coureurs et badauds, mouvements et couleurs, mais je ne peux pas les prendre moi-même. J'espère que J. aura le temps d'en faire de son côté.
En attendant, j'ai fait provision de granules homéopathiques et je mange des pâtes. Autant être dans la meilleure forme possible. J'avais pensé ne pas courir aujourd'hui ni demain, pour m'économiser, et puis, cet après-midi, je n'ai pas tenu. La somme de travail que j'abats en ce moment est telle que j'ai besoin de cette soupape pour évacuer la pression. Je m'en suis tenu à deux tours, sagement. Le mollet gauche qui donnait quelques signes de faiblesse (crampe) a tenu bon. Mais stop là, car je me rends compte que je me mets à déblatérer comme les vrais sportifs, ceux qui ne parlent que de leurs douleurs!
Voilà. Un très, très léger fond d'appréhension, largement balayé par le plaisir anticipé et l'impatience d'y être. Promis, je vous raconterai.
vendredi 19 septembre 2008
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2 commentaires:
Attention à ton coeur, à ton âge ...!
Bonne course Calyste. Si vous entendez "vas-y Potomac", vous saurez ainsi que c'est moi ....
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