mardi 2 janvier 2018

Boussole

Encore un bouquin qui se mérite, c'est-à-dire de lecture parfois (souvent) difficile. Mais j'ai tenu bon parce que j'aime son auteur, Mathias Enard, dont le Parle-leur de batailles, de rois et d'éléphants m'avait emballé.

Un orientaliste insomniaque, musicologue et viennois, atteint d'une grave maladie, passe ses heures sans sommeil à errer dans ses souvenirs et sa mélancolie, entre l'écho de ses voyages au Moyen-Orient et le visage cher de son amour, Sarah, qui questionne ces contrées lointaines pour essayer de comprendre l'attrait qu'elles provoquent sur les aventuriers, les savants, les artistes et les voyageurs occidentaux.

Livre érudit et passionné, naviguant de l'antique au contemporain entre Istanbul, Alep, Damas, Palmyre ou Téhéran pour rétablir le pont entre Orient et Occident. Difficile mais fascinant.
(Mathias Enard, Boussole. Ed. Actes Sud.)

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