Je finis à l'instant ce roman de Yôko Ogawa. Juste pris le temps, avant de venir ici, de téléphoner à l'Institution des Chartreux pour en savoir plus sur la venue, ce soir, de Paul Auster à Lyon. Bien sûr, la conférence est complète.
Petits Oiseaux est sans aucun doute un des meilleurs romans de Yôko Ogawa. Je suis toujours éberlué par l'inventivité de la création de cette japonaise que je lis depuis longtemps. Ici, deux frères, dont les parents vont rapidement disparaître, vivent ensemble dans la maison familiale. Mais l'aîné ne parle pas le langage humain : le seul qu'il connaisse, c'est celui des oiseaux, le pawpaw, par lequel il communique avec ceux du jardin et ceux de la volière du jardin d'enfants tout proche. Son frère le comprend et, à la mort de l'aîné, va poursuivre ce dialogue. Un jour, il soigne un oiseau à lunettes blessé...
Il se passe peu de choses dans ce livre, seulement de petites choses du quotidien transfigurées par la poésie de l'écrivain. C'est un livre plein de nostalgie mais d'une nostalgie qui fait du bien. Un livre à la suite duquel il sera difficile d'en choisir un autre.
(Yôko Ogawa, Petits Oiseaux. Ed. Actes Sud. Trad. de Rose-Marie Makino Fayolle.)
mardi 16 janvier 2018
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