samedi 17 juin 2017

Le monde à ma porte

- Apéro avec Frédéric au bar du portugais. On boit français (picon-bière et mauresque).
- Nos voisins de terrasse : des roumains (phrasé moitié slave moitié latin) mais italiens dans les gestes.
- Achat d'une pastèque chez l'épicier afghan. Il nous tutoie. A côté de sa caisse, un roman de Murakami. On parle de littérature japonaise sous les cerfs-volants de son magasin. Je lui conseille Ogawa.
- La boutique du tailleur malien est fermée.
- On rentre pour continuer l'apéro chez moi: les terrasses du restaurant russe et de l’himalayen sont bondées, comme celles de la pizzéria et du réunionnais.

Ça sentait le monde, hier soir, dans ma rue.

3 commentaires:

Cornus a dit…

- Le picon-bière, c'est très bon, mais pas avec des "grandes" bières comme on en a par ici, cela reviendrait à faire un Kir avec un Meursault (enfin pas tout à fait, mais j'ai cité une appellation connue de tous). Ceci dit, moi je m'en moque. Moresque ?
- J'ai fréquenté des Roumains quand j'étais allé là-bas, et je n'ai pas eu exactement ce sentiment de "slave" ou d'"italien", mais on peut imaginer qu'il y a des différences considérables, comme entre un Picard et un Marseillais, un Breton et un Alsacien...

Nicolas a dit…

Ce côté microcosme des (grandes) villes est sans doute ce qui me manque le plus, son ouverture, ses possibles. Perte d'instants.

Calyste a dit…

Cornus : pour la mauresque tu as la réponse chez Plume.

Nicolas : je te l'ai déjà dit : comment peut-on ne plus vivre à Lyon !