Joyce Carol Oates, je connaissais ce nom. Rien de plus. Pour moi, qui suis monomaniaque, il n'y avait qu'un seul écrivain contemporain : John Irving. Et puis, j'ai essayé. C'est fou comme Emmaüs m'aura fait découvrir des romans que, sans ça, je n'aurais jamais lus.
J'ai lu Les Chutes, comme en apnée, un état hallucinatoire, en accord avec ce qui est écrit, cette histoire d'une famille américaine au bord des chutes du Niagara, évocation noire d'un lieu que des milliers de touristes voient tout autrement. Roman noir, répétitif, sans réelle chronologie où l'on se perd sans se perdre, que l'on a envie d'abandonner et que l'on n'abandonne pas parce que, quelque part, c'est une part de nous qui s'y trouve, celle que l'on fuit souvent et que l'on retrouve toujours, alors que l'on ne s'y attend plus.
(Joyce Carol Oates, Les Chutes. Ed. Philippe Rey. Trad. de Claude Seban.)
jeudi 15 juin 2017
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2 commentaires:
Eh bien je vais mettre la main dessus très vite. Et si tu dégottes "Solstice" chez Emmaüs, n'hésite pas !
Plume : message reçu.
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