Quel bouquin ! Acheté par hasard, il m'a fasciné d'un bout à l'autre. 500 pages de bonheur, comme celui que j'avais éprouvé en lisant Le Balcon de Spetsai de Michel Déon. Ici, la Grèce est remplacée par l'Italie, Naples, Rome et surtout Capri.
Livre étonnant aussi par sa structure, chaque (long) chapitre consacré à la vie de ce médecin suédois, sans véritable ordre chronologique, racontant sa carrière à Paris puis en Italie, sa découverte d'Anacrapri, de la beauté du site, de la sagesse antique de ses humbles habitants, son installation dans la villa qu'il construisit sur les ruines d'un des palais de Tibère, son amour des animaux, des oiseaux en particulier...
Que d'humanité, que de beauté dans les évocations et le style ! De l'humour aussi, souvent, celui des médecins et du milieu hospitalier qui côtoient journellement la mort en lui faisant la nique, celui que j'apprécie par dessus tout.
Je n'ai cessé de penser, en lisant ces pages à notre voyage avec Pierre, il y a bien longtemps, où nous étions montés en plein midi, seuls à entreprendre cette folie, jusqu'au palais de l'empereur vieillissant et où un autre vieillard nous avait photographiés devant un des plus beau site du monde : la baie de Naples et la péninsule de Sorrente baignées de soleil et de bleu.
(Axel Munthe, Le Livre de San Michele. Ed. Albin Michel. Trad. de Paul Rodocanachi.)
vendredi 2 juin 2017
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