Courte virée à raquettes le matin jusqu'à la petite ravine et notre second vin chaud (j'ai bien dit second, pas deuxième !). Puis, au lieu de poursuivre, je propose à Gérard d'aller visiter les deux dernières églises à mon programme : Combloux et Cordon.
Bien déçu par celle de Combloux que je ne connaissais que de l'extérieur. Elle ne tient pas la comparaison avec les précédentes, avec sa nef principale couleur béton sans aucune décoration, ses deux nefs latérales dont une sans retable. Celui du chœur est sans doute très beau mais ne rachète pas l'ensemble.
En revanche, j'ai gardé, sans le savoir, la plus belle à mon goût pour la fin : Cordon. Afin de ne pas vous lasser, parmi les innombrables photos prises, je ne poste ici que celles de ces visages paysans qui me touchent tant, et aussi la belle statue de Saint-Pierre, si rare avec son coq.
Et puis un dernier cadran solaire, pour Jean-Pierre.
6 commentaires:
Je ne suis pas du tout fan des intérieurs baroques, mais par contre j'ai beaucoup aimé pour toutes tes chapelles ce qui sans doute ne fait pas leur célébrité, c'est-à-dire leurs extérieurs. Simples et accueillants, et en parfait accord avec leur environnement montagnard.
Ah le coq, c'est sûr que le saint-Pierre,il ne doit pas trop apprécier qu'on le lui rappelle !
Je ne ferais certainement pas le voyage (estival) pour voir ces édifices, mais cela reste agréable de les voir ici. Merci.
Merci beaucoup pour le cadran Calyste ! Le soleil luit pour tous et donne la même couleur aux gens , comme dirait Laurent Voulzy. Profitons c'est le printemps :-)
Je me suis fait la même réflexion que Plume. Elles ont un réel charme à l'extérieur ces églises. La baroque est "sauvé" par son côté art populaire, un peu comme les retables de la même époque en Bretagne.
Comme Plume et Karagar, j'aime surtout l'extérieur de ces églises, si "gemütlich" (ce dont on a besoin en ce moment...)
L'intérieur me laisse plus indifférent même si St Pierre a de jolis yeux bleus.
Plume : c'est justement ce que je compte dire en conclusion, cette simplicité extérieure et cette osmose avec le paysage.
Cornus : je ne regrette pas de les avoir visiter, au contraire.
Jean-Pierre : et celui-ci n'a pas un message sinistre !
Karagar : c'est bien ça que j'aime, comme je l'ai dit : le côté art populaire, foi des humbles.
Jérôme : tines, oui, je n'avais pas remarqué les yeux bleus, fasciné que j'étais par le coq.
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