mercredi 30 mars 2016

Petits cailloux sur le chemin

Aujourd'hui aurait été l'anniversaire de ma mère et la fête d'un de mes plus vieux amis, mort lui aussi. Pourtant, pas de tristesse, ni de nostalgie. Le soleil est revenu, le vent souffle, mais on peut aimer le vent. J'attends que mes plantes fleurissent. Les photos de ceux qui m'ont été chers sont rangées. Je n'en expose jamais. Eux aussi, bien au chaud et sans chagrin. Juste une immense tendresse.

5 commentaires:

Jean-Pierre a dit…

Un billet plein de sérénité d'un Calyste qui cultive son jardin. Quand tu livres des sentiments intimes tu as des métaphores poétiques.

Cornus a dit…

Je suis assez en accord avec ta démarche.

CHROUM-BADABAN a dit…

Nos morts nous appartiennent
Et un jour,
Nous appartiendrons aux vivants !
Putain-puceau, que je suis sinistre aujourd'hui...,
Daniel

Petrus a dit…

D'accord avec Daniel !
Nos morts nous appartiennent et sont en nous.
La mort est, à la fois, triste et terriblement présente dans notre quotidien; par rapport à certains soucis de tous les jours, cela m'aide puissamment à relativiser !

Calyste a dit…

Jean-Pierre : assez vrai pour le jardin. J'aimerais en avoir un vrai !

Cornus : pourtant tu sais que j'aime la photo, mais pas ce genre-là.

Chroum : ton dernier billet m'éclaire sur ton commentaire.

Pétrus : il faut tout de même prendre garde à la laisser à sa juste place.