La route de Saint-Nicolas-de-Véroce est un cul de sac. Nous redescendons sur Saint-Gervais pour prendre l'autre versant de la vallée et rejoindre Les Contamines et, tout au fond, Notre-Dame-de-la-gorge.
C'est lors de mes voyages en Allemagne, Autriche et Tchécoslovaquie que j'ai peu à peu appris à apprécier l'art baroque, bien que, pour moi, le roman soit indétrônable. Et ce que j'aime vraiment dans le baroque savoyard, c'est le mélange d'un certain "maniérisme" avec des éléments plus locaux, une sorte d'art "paysan", ce qui sera particulièrement visible dans la dernière église visité durant ce séjour.
Aux Contamines, l'église de la Sainte-Trinité a été construite en 1759 avec, comme maître d’œuvre, un piémontais : Domenico Gualno de Sastegno. Auparavant, les habitants devaient se rendre à celle de Saint-Nicolas-de-Véroce : une bonne heure de marche par des chemins plus qu'escarpés.
Derrière l'église, un jardin présente des affiches originales de Samivel, l'écrivain et aquarelliste qui possédait une maison dans le village où il habita longtemps.
4 commentaires:
J'adore les aquarelles de Samivel, dont la marmotte je crois était l'emblème du parc national de la Vanoise. Merci pour ce voyage baroque dans les églises hautes-savoyardes, et pour la série de cadrans solaires, dont les sentences ne sont pas toujours joyeuses d'ailleurs... ;-)
Jean-Pierre : il me semble qu'il reste encore quelques cadrans à montrer pour les deux églises restantes.
Ce qui m'intéresse le plus, ce sont les grandes lignes de l'architecture intérieure de ces édifices baroques et quelques détails de statues. Le reste m'ennuie assez fortement (impression de voir toujours la même chose).
Cornus : les différences sont effectivement dans les détails, un peu comme dans ma collection d'Annonciations.
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