mercredi 16 mars 2016

Megève (2)

Lundi.
Les choses sérieuses commencent. Levé tôt (enfin, pour moi !). Ah oui ! ne pas oublier de se tartiner un peu de crème protectrice sur le visage : j'ai horreur de ça mais ça m'évitera les petits ennuis de l'an dernier. J'inaugure mes premières raquettes (avant, je louais), achetées à Lyon il y a quelques mois. En voiture jusqu'à Combloux avec un soleil magnifique et des routes toujours aussi bien entretenues.



J'ai déjà fait cette balade les années précédentes et je sais à quoi m'attendre ! Pour la mise en jambes, l'itinéraire le plus court mais commençant par une belle grimpette. Les jambes tiennent, le souffle un peu moins. Gérard est patient et s'arrête lorsque je le lui demande. Nous sommes quasiment seuls et les rares personnes rencontrées nous saluent toutes : l'ambiance ici n'est pas la même qu'en bas. Pas de fourrures, pas de faces arrangées (?) et trop bronzées : rien que des gens heureux.



Plus haut, sur le plateau, c'est l'enchantement : le Mont blanc sans aucune brume, sans son éternelle écharpe au sommet. La neige a bien été damée sur la piste et, peu à peu, le souffle s'est régulé. Et puis la beauté mérite bien un petit effort. Surtout qu'au sommet, il y a le petit chalet qui nous attend, sa terrasse face aux aiguilles dont nous essayons de retenir les noms, et le verre de vin chaud à la cannelle avec la première cigarette.


Ce sera tout pour ce jour-là : il faut reprendre le rythme. De retour au logement, déjeuner léger préparé par Pierre pendant notre absence. Après ? Sieste, bien entendu !

Le soir, Frédéric arrive : il a failli rebrousser chemin devant la tempête de neige essuyée sur l'autoroute dans la vallée. Quant au repas du soir, je vais vous surprendre : j'ai complètement oublié ce que nous avons mangé, mais je me souviens très bien du champagne que nous avons bu !

2 commentaires:

Cornus a dit…

Mon commentaire n'est pas passé. Je disais notamment que j'aimais beaucoup cette belle neige et ces photos.

Calyste a dit…

Cornus : pas passé ? Peut-être à cause de l'altitude... Pour le reste, il est difficile de rater une photo dans cet environnement ! Je n'y suis pour rien ! c'est la nature qui est belle.