Ma mère, toujours. Hier soir, ma sœur avait organisé les retrouvailles de toutes mes femmes, hors milieu médical, qui s'étaient occupées de ma mère les débuts d'après-midi. Elles auraient dû être six mais l'une d'entre elles, que j'aime beaucoup, avait dû arrêter malgré elle à cause d'un cancer dont elle souffre encore et n'a pas pu venir. Réservation pour sept donc, dans un restaurant de la presqu'île.
J'y ai fait la connaissance de la seule que je ne connaissais pas car elle devait toujours quitter ma mère avant que je ne prenne le relais : Joséphine, une napolitaine assez réservée avec qui je suis tout de même parvenu en cours de soirée à établir la communication. Parler italien facilite bien les choses.
Toutes différentes, ces femmes : l'orgueilleuse, la bavarde, la timide, la un peu niaise, et puis, de loin la plus jeune, la gentille Juliette, souriante, attentionnée, que nous nous sommes promis, ma sœur et moi, de ne pas perdre de vue.
Soirée peu agréable, à mon goût à cause de la chaleur dans la salle, malgré la présence de la climatisation, et de la froideur du service. Je ne retournerai pas dans ce restaurant que j'ai connu en d'autres temps autrement plus accueillant. Ma sœur, en sortant, faisait le même constat.
Étrangement, ma mère fut pratiquement totalement absente de la soirée. Dans ma tête en tout cas. Et tant mieux. Je suis rentré à pied. Vers onze heures, la chaleur était encore oppressante.
jeudi 2 juillet 2015
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4 commentaires:
Les qualificatifs que tu as utilisé pour décrire le caractère de ces femmes me rappellent une caricature des personnages que l'on est susceptible de voir en réunion (dessin dans le cadre d'un cours de gestion d'équipes et de réunions et dont je n'ai pas pu retrouver l'équivalent sur l'internet).
Cornus : tu dessines pendant les cours ?
Non, je me suis mal exprimé : je parle d'une caricature qui illustrait la formation.
Cornus : je te faisais marcher !
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