La chaleur est toujours aussi suffocante sur Lyon. On nous annonce une baisse des températures pour demain. Attendons. Je pensais tout à l'heure que les vacances scolaires sont tombées à point nommé car les salles de classe ne sont pas climatisées, contrairement à de nombreux bureaux dans les administrations. Et que dire des malheureux qui travaillent sur les chantiers !
Moi qui autrefois n'étais pas très sensible à la grosse chaleur, je la supporte de plus en plus difficilement. Je parlais il n'y a pas longtemps de mes moments alternant calme et bougeotte. La bougeotte va devoir attendre ! Quand je pense qu'il y a quelques (nombreuses) années, je gravissais avec Pierre, en plein midi, un des sommets de Capri pour aller admirer la villa de Tibère et surtout les golfes de Naples et de Sorrente ! Je me revoie aussi, avec une bande d'amis, partir à l'assaut des Météores, en Grèce, en plein mois d'Août ! Je crois que j'en serais bien incapable aujourd'hui.
Et je revois aussi la vieille maison de Bons où, bien à l'abri de ses murs épais, je faisais chaque jour une sieste à l'ombre des volets fermés dont le motif en forme de cœur se reflétait sur le plancher et où, en somnolant, j'entendais le bourdonnement affolé des mouches et des guêpes. Et la fraîcheur de la nuit ! Et l'eau presque glacée qui coulait du robinet de la cuisine ! Il y avait les forêts de montagne pour trouver une relative douceur. Ici, c'est macadam en fusion et réverbération des murs sur le trottoir...
mardi 7 juillet 2015
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2 commentaires:
Voilà bien quelque chose qui me fait horreur : l'atmosphère surchauffée des grandes villes.
Moi je sais pourquoi tu ne pourras plus gravir ces sommets : Capri, c'est fini ! :-)
Cornus : je me consolerai avec les neiges du Kilimandjaro !
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