mercredi 1 juillet 2015

Calyste et les ferrailleurs

Réveil matinal aujourd'hui. Jean-Claude et moi avions du pain sur la planche, quelque chose qui attendait depuis trois bonnes années et que nous avons choisi finalement de faire aujourd'hui, à la "fraîche"...!

J'avais dans ma cave, outre de vieilles reliques qui ont fini à la déchetterie et que je ne regretterai sans doute pas (mais qu'il m'a été difficile de me défaire des beaux bois de lit que m'avait donné ma vieille voisine à mon ancien appartement !), j'avais donc (voilà que je me mets à écrire des phrases à la Proust, pas pour le style, pour la longueur) quelques kilos de métaux récupérés lors de travaux dans mon appartement ou dans mon immeuble et qui encombraient singulièrement ma cave.

Nous avions déjà rendu visite à un ferrailleur il y a quatre ans. Ma première rencontre avec ces gens-là et leur univers. J'avais, à l'époque, été estomaqué par l'atmosphère de ces lieux, bien loin de mon univers, et par les mines patibulaires des gens que j'y avais vus. Ce matin, nous avons trouvé portes closes : le ferrailleur a disparu.

Après recherche, au milieu du port Édouard Herriot, à naviguer au milieu des camions impressionnants et de la poussière qu'ils soulevaient, nous en avons trouvé un autre, beaucoup plus civilisé. Mais, encore une fois, quel univers : des montagnes de métaux, triés par catégorie, des navettes de camions ici aussi, des pelleteuses à mâchoires énormes qui broyaient tout cela. Ma voiture, au milieu de tout cela, comme elle était minuscule ! Et la poussière, toujours la poussière, et le bruit, et la chaleur !

En quittant cet enfer, j'ai été soulagé de retrouver la ville comme je la connais. J'ai même confié à Jean-Claude que j'étais au moins sûr de ne pas m’être trompé de métier... Et pour les quelques sous que nous avons retirés de cette vente, ils seront réinvestis rapidement dans un petit restaurant !

3 commentaires:

CHROUM-BADABAN a dit…

Il est à combien le kilo, le cuivre ?!

Cornus a dit…

La ferraille, mo père en avait entassé des quantités assez impressionnantes ("ça peut servir"). En fait, cela ne sert jamais, parce que ce n'est jamais le bon bout. On avait fini par faire un (plusieurs ?) voyage à la déchèterie, à une époque où cela avait probablement moins de valeur qu'aujourd'hui.

Calyste a dit…

Chroum : aucune idée. Nous avons reçu une centaine d'euros pour le total (cuivre, alu et surtout plomb.

Cornus : et mon père, lui, gardait ses vieilles carcasses de voiture. Un bon endroit pour s'amuser quand on est gamin.