jeudi 16 juillet 2015

Trouvailles (pontesques)

Quelques jours d'absence en ce pont du 14 juillet pour aller m'aérer dans le Jura. Quel bonheur, cette quasi fraîcheur du soir quand on sort du four lyonnais ! Seul inconvénient : beaucoup de mouches cette année, et surtout des guêpes, alors qu'ordinairement, elle n'apparaissent là-haut qu'au mois d'août.

Pour les occupations, toujours les mêmes : un peu de jardinage (couper les roses et les géraniums secs, tenter d'éradiquer le liseron), apéritifs, repas (dont un au restaurant du village tenu par un alsacien qui va, hélas, prendre sa retraite sans successeur et où nous avons mangé une spécialité de l'Ain : les grenouilles du pauvre, c'est-à-dire des bréchets de poulets préparés à la façon des grenouilles, avec une persillade), belotes. Un petit tour à un vide-grenier, prévu dans le séjour, a été annulé pour cause de fainéantise.

Nos deux compères les Dupont(d) étaient du voyage et n'ont pas failli à la tradition.
- Non, non, les femmes n'ont pas toutes la monopause au même âge. Arrêt sur image ?

- Il y a les aristocrates et puis les manants mais mes parents à moi n'étaient pas des gueux !
- Ah non, ils n'étaient pas dégueulasses, ils étaient même plutôt bien !

Et la plus belle :
- En anglais, requin se dit shark.
- Tiens ! Comme la Cathédrale ?

3 commentaires:

André a dit…

Pour un prof, Calyste, tu me déçois. Cela s'écrit monopause. Deux Ave et un pèlerinage à Shark.

CHROUM-BADABAN a dit…

Avec les Dupont-d, tu vas pouvoir publier une anthologie qui vaudra bien les "brèves de comptoir" de J-M Gourio !
Le feu d'artifice, le 14 juillet, à toujours eu une connotation militarisée à outrance... Le 14 juillet est devenu la Fête de la Nation...
Moi je m'en fous des feux d'arti-fesses, mais quand je tombe dessus, je pousse intérieurement des z'Ô et des z'Â en attendant les crépitements du "bouquet" final!

Calyste a dit…

André : bien sûr. C'était juste pour imiter l'accent un peu snob et pointu. Je corrige tout de même puisque ça ne passe pas.

Chroum : la coutume est aussi d'applaudir à la fin.