mercredi 12 juin 2013

Le Joueur d'échecs

La loi des séries ? Voilà plusieurs romans que je lis ces temps-ci et qui m'ont emballé, alors que parfois l'on traverse une longue période de vaches maigres. J'ai beaucoup aimé déjà, il y a quelques temps, Vingt-quatre heures de la vie d'une femme, de Stefan Zweig. J'ai tout autant apprécié son Joueur d'échecs, devenu un classique aujourd'hui.

Même écriture fluide et classique, même construction du récit dans le récit, même grand art de dire des horreurs avec un style très aristocratique. Un inconnu, passager d'un paquebot reliant New-York à Buenos Aires, surprend le narrateur en battant aux échecs le champion mondial de ce jeu. A ce même narrateur, il racontera d'où lui vient toute sa science alors qu'il n'avait jamais joué une seule partie de sa vie. Et l'on est loin, au départ, de se douter de ce que l'on va lire.

Il va falloir que j'en parle à ma libraire qui m'avait dit ne pas avoir apprécié, elle, ce roman. Le prochain: Amok, peut-être...

(Stefan Zweig, Le Joueur d'échecs. LDP. Trad. de Brigitte Vergne-Cain et gérard Rudent.)

6 commentaires:

Unknown a dit…

Ah moi Stefan Zweig, c'est les yeux fermés ! Façon de parler bien sûr. Amok va te plaire. As-tu lu La Peur ? Une de mes préférées

Calyste a dit…

La Plume: non, je ne connais pas La Peur (enfin, le roman!). Mais je viens de vérifier: ça existe en livre de poche. Alors je pense que ça ne va pas tarder à arriver chez moi. Merci du conseil.

CHROUM-BADABAN a dit…

Je viens de lire "La Peur", une nouvelle très bonne et, dans le même volume, "Un Curieux Métier" , une véritable surprise, et puis "La Femme et le Paysage" une osmose incroyable entre l'homme et la nature et "Leporella", une servitude!
Me reste à lire 'Le bouquiniste Mendel" ça donne envie et "la collection invisible", ça donne aussi envie !
J'y retourne immédiatement !

Calyste a dit…

Daniel: j'ai lu Le Bouquiniste Mendel. C'est de la même veine.

Georges a dit…

j'ai beaucoup beaucoup aimé le joueur d'échec, pourtant lu dans un contexte scolaire.

Calyste a dit…

Georges: comme quoi l'école, parfois......