mardi 18 juin 2013

Ça, c'est fait!

Grosse journée de travail puis, à peine sorti des conseils de classe, vite descendre dans la cour pour les discours de fin d'année. Comme je pars à la retraite, on me nomme et me remercie pour mon investissement (ce n'est que justice, ne serait-ce que pour les six ans passés au conseil d'administration à une période très difficile pour les établissements!). Mais que je n'aime pas traverser une cour sous les applaudissements! Reçu un bon cadeau à dépenser en librairie: ça tombe bien pour les vacances!

Je trouve de plus en plus tristes ces buffets de fin d'année: voir les autres vieillis à chaque rendez-vous, compter de moins en moins de présents, regretter des absences. Pourtant je sais que je ne couperai pas ce lien-là dans les années à venir, que je serai fidèle au rendez-vous. On ne peut pas se débarrasser aussi facilement de plus de trente années de sa vie...

Reste encore la "célébration" de mon départ au sein du collège, début juillet. Et puis vogue le bateau, sur de nouvelles eaux que j'espère sereines.

6 commentaires:

Georges a dit…

Oui aux eaux sereines!
ce doit être émouvant pour toi, un cocktail d'émotions même, bien serré.
tu y es presque cher Calyste!

Calyste a dit…

Georges: émotions, oui et non. Dans ces cas-là, le rideau se baisse, comme s'il s'agissait de quelqu'un d'autre. Mais je me connais: elles viendront plus tard.

Cornus a dit…

Fromfrom a une collègue qui part aussi à la retraite. Bien sûr, il va y avoir une "cérémonie" organisée, en présence des élèves. Fromfrom ne l'aime pas, car c'est une sombre idiote et ça nous arrange de nous dépêcher de partir en vacances le samedi immédiatement après la classe, où elle organise un truc privé.

En tout cas, bonne continuation en compagnie des personnes que tu apprécies le plus.

Calyste a dit…

Cornus: si votre chemin passe par chez moi.....

Cornus a dit…

C'est très gentil, Calyste. Nous allons effectivement passer, mais tellement vite, qu'il serait déraisonnable qu'on fasse escale dans la capitale des Gaules. C'est partie remise.

Calyste a dit…

Cornus: "Si tu ne viens pas à Lagardère, Lagardère ira à toi!"