Le billet précédent m'a été inspiré par la lecture de ce roman de Michèle Lesbre, La Petite Trotteuse. J'avais été très impressionné par la venue de cette femme, un soir sur le plateau de La Grande Librairie. Il est rare de rencontrer des écrivains aussi habités par leurs écrits et j'avais envie de lire quelque chose d'elle.
La Petite Trotteuse ne m'a pas déçue. D'abord par le style, sobre, voire dépouillé mais qui, justement, arrive par là, mieux que de longs discours ou d'interminables analyses, à exprimer tous les méandres de ce personnage tourmentée à la recherche de sa vérité, à la conquête de son identité enfin libérée du poids d'un lourd passé.
Tout cela est sans doute un peu abstrait et mal exprimé de ma part, mais je ne peux raconter le livre (j'allais employer le mot "intrigue" mais il n'y en a pas) sans en déflorer l'intérêt. Chaque maison visitée, la dernière surtout, lui permet de remettre en ordre ce passé, de l'éclairer d'une autre lumière, jusqu'au sacrifice final de la montre du père.
Beau livre, oui. Je reviendrai lire les mots de Michèle Lesbre.
( Michèle Lesbre, La Petite Trotteuse. Ed. Gallimard)
dimanche 9 juin 2013
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