jeudi 27 juin 2013

Comment fait-on pour le rater ?

Encore une fois, les épreuves de français du Brevet m'ont sidéré par leur facilité. Ainsi, les acquisitions de quatre ans d'études secondaires se résument à ça ?

Pour les questions, sur un texte de Gaudé (Le Soleil des Scorta), on va s'amuser à la correction ! La plupart du temps, elles induisent de la paraphrase ou du verbiage, simplement pour voir s'ils ont bien compris le texte, ce qui serait la moindre des choses. La grammaire est pratiquement absente et les deux questions la concernant sont d'une simplicité déconcertante.

La réécriture consistait à reprendre quelques phrases et à les transposer de la première personne du pluriel à la troisième. Et pour que ces charmants ados ne risquent pas de se tromper, on leur avait rajouté entre parenthèses: de "nous" à "ils" !

La dictée, un peu plus longue de d'habitude, ne comportait pas de réelles difficultés.

La nouveauté de cette année, c'était le choix, pour l'épreuve de rédaction, entre deux sujets: une suite du texte ou un développement argumenté et organisé. La plupart ont choisi la suite de texte. Alors que le programme de troisième porte essentiellement sur l'argumentation. Et, comble de l'outrecuidance, on exigeait, pour l'un comme pour l'autre, une cinquantaine de lignes ! Il fallait voir leur tête à la lecture de cette consigne.

Bon, allez, assez râlé. Reste plus qu'à corriger ! Et sans doute, comme à l'ordinaire, on va nous demander d'être conciliants !

4 commentaires:

Cornus a dit…

Je me souviens de ce brevet du collège. Je l'ai passé la première année où il a été rétabli pour de vrai (1986). Je l'avais trouvé incroyablement facile, bien plus que le brevet blanc. En français, sans probablement faire un sans faute absolu, j'avais dû assez bien m'en sortir et en maths, cela a bien dû être la seule fois où la facilité extrême m'avait donner le temps de tout revérifier et de fignoler la présentation. A l'époque, l'épreuve était la même entre le collège "général" et "professionnel", ce qui expliquait sans doute la facilité de l'examen à mon niveau.

Cornus a dit…

Et on a entendu dire que le niveau baissait, singulièrement en français. En orthographe, cela semble plus qu'évident, mais pour le reste ? Qu'en pense l'expert ?

Georges a dit…

nivellement vers le bas. j'imagine même pas l'armée de bourrin que ce système engendre.
ou alors, le problème est plutôt que je l'imagine trop..
J'entends les gosses se faire des montagnes avec le bac, c'est exactement la même chose, une vaste fumisterie.
Et ils pensent avoir réussi quelque chose de grand.
J'ai eu le mien il y a dix ans, et c'était déjà un cadeau.

Calyste a dit…

Cornus: Pour la baisse du niveau, je te répondrai lundi soir, après correction. Je n'ai pas de troisième en français, seulement en latin où, cette année, le niveau était particulièrement bas.

Georges: pour le brevet, on ferait mieux de le leur donner. Ça éviterait des frais inutiles.