mardi 4 juin 2013

Dans la main du diable

FINI ! Enfin! l'énorme pavé d'Anne-Marie Garat, Dans la main du diable. Enfin parce que, même si le roman est intéressant, 1300 pages, ça commençait à être bigrement long! Je ne connaissais pas cet auteur qui est pourtant publiée depuis près de trente ans. Étrange écriture, très proche de celle des grands du XIX° siècle, où rien ne nous est épargné, ni la description des lieux de l'intrigue, ni l'analyse prolongée des sentiments éprouvés par les différents personnages. Moi qui aime la concision, là, j'ai été servi !

L'histoire se déroule principalement à Paris, à la fin de l'année 1913 et s'achève à la déclaration de la première guerre mondiale. Une jeune femme, après la disparition de l'homme qu'elle aimait, doute de la réalité de sa mort, et décide d'enquêter sur le mystère qui entoure cette disparition. Ce qu'elle va découvrir dépasse largement ce à quoi elle aurait pu légitimement s'attendre et le secret si bien gardé se révélera finalement être un secret-défense. En dire plus serait déflorer l'intérêt de cette œuvre foisonnante que j'ai failli lâcher plusieurs fois mais que je ne regrette pas d'avoir lue jusqu'au bout.

Si cela vous dit, armez-vous de patience et d'un bon coussin pour caler dans le lit le volume un peu trop lourd. Et ne vous laissez pas rebuter par la niaiserie du titre.

( Anne-Marie Garat, Dans la main du diable. Ed. Actes sud.)

4 commentaires:

Cornus a dit…

Je n'arrive pas à lire très longtemps au lit, car je suis soit fatigué soit je suis mal à l'aise. Lire dans un fauteuil est plus à mon avantage.

Valérie de Haute Savoie a dit…

J'ai lu ce livre il y a très longtemps, je l'avais dévoré et adoré. Il y a l'enfant des ténèbres que j'ai lu dès sa sortie.
Voilà que nous aimons les mêmes livres ;) tout arrive.

Calyste a dit…

Cornus: moi, je ne lis qu'au lit. C'est mon plus doux moment de la journée.

Valérie: Ça t'étonne ? Moi pas! L'enfant des ténèbres ? Du même auteur ?

Valérie de Haute Savoie a dit…

Oui c'est la suite du premier. Bon cela fait cinq ans que je l'ai lu, mais il me semble bien qu'il était aussi très bien.