Je n'ai jamais aimé la foule. Toujours, j'ai tâché de l'éviter, de la contourner, de réduire au minimum mes contacts avec elle. Maintenant, cette phobie est devenue presque maladive. Lorsque je me sens cerné par tous ces gens qui déambulent, je deviens vite agressif, j'ai envie de foncer dans le tas, de m'ouvrir un chemin coûte que coûte au milieu de la marée humaine, que ce soit dans la rue, dans les magasins ou même au collège. J'ai beau me raisonner, me dire qu'ils ont autant le droit que moi d'être là, , de profiter du soleil et de la douceur revenus, qu'ils sortent ce jour-là parce qu'ils n'en n'ont pas d'autres pour la plupart, je ne tiens pas longtemps.
C'est la même chose lors de soirées où je côtoie trop d'invités. Au-dessus de cinq, je ne suis plus là, je rentre en moi-même, je n'écoute plus, je n'entends plus ce qui se dit. Je suis un homme de petit comité, frisant l'intimisme. Pourtant, je ne m'estime pas asocial, j'aime bavarder, échanger, apprendre des autres, leur faire part de ce que je sais, mais toujours en petit groupe. J'espère ne pas être méprisant en écrivant cela, tout en n'en étant pas certain.
samedi 5 février 2011
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10 commentaires:
Je n'ai pas cette phobie, mais ce n'est pas pour autant que j'aime la foule, loin s'en faut. J'aime fort peu être coincé dans la foule au sein d'une rue bondée et comme toi, si je ne me retenais pas, je foncerais tête baissée.
Comme une impression de manquer d'ai en quelque sorte en ce qui me concerne ou de mourir étouffé.
Loin d'en être phobique, la foule peut me paraître parfois, très égoïstement, "entravante"...
Ce que tu dis sur les petits comités, là je m'y retrouve tout à fait
Le seul problème que je rencontre, c'est une sorte de surdité due aux bruits ambiants qui font que je n'entends plus rien, du coup je n'aime plus beaucoup les grands raouts.
Vous connaissiez, vous, ce mot d'"ochlophobie"? Moi, je l'ai découvert en lisant, sur wikipédia, l'article sur l'agoraphobie.
Non pas du tout :)
Une phobie parmi d'autres mais dont je ne souffre pas! Pourtant je suis claustrophobe, ophidiophobe, homilophobe, émétophobe et bien que thalassophile, je suis désespérément bathophobe! C'est grave docteur?
Bon, je vais sortir le dictionnaire, Christine. J'espère pour toi que tout cela n'est pas trop grave!
Comment ça s'appelle, quand on est allergique à tout ce qui est bruit fort et violent ? (par exemple, la brusque remontée de décibels des pubs, à la radio ou à la télé, ou les hurlements subits d'enfants dans les magasins ? C'est plutôt mon cas. Ca me rend littéralement malade.
Aucune idée, mais je partage cette phobie aussi (comme Félicie!)
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