lundi 7 février 2011

Andrée Chedid

Andrée Chedid vient de mourir. Même si j'ai apprécié en son temps les chansons de son fils Louis, je me fiche bien qu'elle soit mère et grand-mère de chanteurs célèbres. Pour moi, et bien que j'aie relativement peu lu de ses écrits, elle reste un écrivain à part, pas un grand parfois ennuyeux, ce qu'elle n'a sans doute jamais voulu être, mais une voix de femme, singulière et unique, un auteur délicat et discret qui ne s'impose ni dans son œuvre, ni dans son style tout en finesse. Je relis souvent le premier texte que j'ai connu d'elle, et que j'ai fait étudier jusqu'à l'an dernier à mes élèves de cinquièmes: La Chèvre du Liban. J'ai cette année abandonné devant l'incompréhension des adolescents pour une histoire qui, sans doute, les dépasse un peu. Je crois que c'est cette nouvelle qui m'a donné à moi l'envie d'aller faire un tour là-bas il y a quelques années, alors que la guerre n'était pas encore vraiment terminée.

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