Voici une perspective qui ne me réjouit guère: après avoir étudié avec les sixièmes La Rivière à l'envers de Jean-Claude Mourlevat, que je trouve un roman excellent, je dois, pendant ces vacances, me "payer" la lecture du Lion de Joseph Kessel pour les cinquièmes. Je n'ai jamais jusqu'à aujourd'hui pu venir à bout de ce livre. De même, je n'ai pas résisté à l'adaptation télévisuelle où l'héroïne, Patricia, était, me semble-t-il, interprétée par la fille de Delon.
Pourquoi cette aversion profonde, moi qui aime lire, pour certains romans? Eugénie Grandet et L'Education sentimentale ont subi le même sort, alors que j'aime beaucoup Balzac et Flaubert. Je ne sais pas trop. Moment mal choisi? Style qui ne me convient pas? Histoire rébarbative? Toujours est-il qu'aujourd'hui, il faut que j'y passe! La dernière fois que j'ai fait un effort surhumain pour reprendre un de ces "rejetés", il s'agissait du Vieil Homme et la mer, d'Hemingway. Résultat peu probant: je l'ai terminé mais je n'ai pas changé d'avis.
samedi 26 février 2011
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3 commentaires:
Mais pourquoi donc faut-il que tu proposes à tes élèves une oeuvre qui te déplaît ? C'est dans le cadre d'un projet pédagogique avec des collègues (où tout le monde devait étudier le même livre) où tu n'as pas eu le dernier mot ? Terrible en effet. Cela m'évoque certains projets dont je me suis occupé dont je savais à l'avance qu'ils étaient bancals sur le plan de l'organisation, sur le plan scientifique ou les deux à la fois.
Projet pédagogique avec des collègues, Cornus, en effet. De plus, les livres sur l'Afrique accessibles à de jeunes lecteurs ne sont pas légions.
Je n'ai pas lu le livre, mais AH ! l'adaptation télé avec Delon et sa fille, c'était un grand moment !!!! TiNours et moi nous étions forcés à la regarder jusqu'au bout, pour s'amuser de sa nullité... Sa fille était mauvaise, il était mauvais, comment mais comment peut-on pousser le narcissisme familial jusqu'à ces extrémités-là ? Parce que la note finale aurait dû être négative.
Tiens, on me propose de taper "bicou" comme mot de passe. Je t'en fais un, dans le cou ! Cadeau de retour ! (même si j'imagine bien que tu n'as pas passé des nuits blanches à te demander où j'étais passé...)
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