Je me demande quelle tête je ferais si je devais commencer mon autobiographie par la phrase:
"Mon père était flûtiste à l'Orchestre National de xxxx...".
Quelle tête? Et surtout quelle vie aurait été la mienne?
Juste comme ça, pour savoir. De toutes façons, je n'ai pas l'intention d'écrire mon autobiographie. Mais bon, pour savoir.
dimanche 23 août 2009
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8 commentaires:
Juste comme ca (je n'ai pas de cédille sur ce clavier).... Ah zut ! j'ai été interrompu: je ne sais plus ce que je voulais dire.
.... il était souvent absent pour cause de concerts dans la capitale. Ma mère, une mondaine, s'intéressait peu à moi et à ma jeune soeur Camelia, prise qu'ell était par sa passion pour les bals et les frivolités. Nous étions souvent délaissés dans notre immense appartement donnant sur l'Avenue xxxxxxxx, confiés aux soins de notre nurse anglaise, Miss Tightass...
J'adore votre petit message. Et ses commentaires ...
Je souris parce que lorsque je relis (pas très souvent), mes cahiers d'écriture, j'aimais débuter un texte ainsi. Et lorsque je disais la vérité, personne ne me croyais. "Mon père de religion protestante, issu d'une excellente famille lyonnaise, épousa une beau jour de mai, une femme très belle. Ce mariage jeta le déshonneur sur cette famille du boulevard d'Ainay (tiens je ne sais même plus comment ca s'écrit (moi non plus je n'ai pas de cédille sur mon clavier). Elle était catholique, presque étrangère, pauvre bien sûr, et surtout, horreur, avait l'immense démérite d'être la Bonne de la famille où ce jeune homme avait ses habitudes. Et après quelques années de mariage, ce Monsieur ne manqua jamais de lui rappeler d'où elle venait". Cher Calyste, que j'aime, quelle tête faudrait-il faire avec une histoire pareille ? Aucune. Même mes propres enfants ne s'y intéresse(nt) pas. Ils s'en balancent complètement. Soupir. Et si c'était plutôt comme ca : "Mon père était un simple artisan, qui rencontra une belle jeune femme un beau jour de mai. Belle, éduquée, sensible, gracieuse. Ils se marièrent et eurent beaucoup d'enfants".
Plus pragmatiquement parlant, je reprends lundi mes activités après six mois d'arrêt. Je sais que cela sera difficile, pas physiquement, mais mentalement. Mais je n'arrive pas à m'arracher à ce travail. Pour ceux que cela intéresse, je saisis sur ordinateur, des expertises destinées, en principe, à défendre des criminels en Cours d'assises.
Je suis toujours fidèle à ce blog, le presque seul, en ces temps de bourrasque. Je crois que j'ai fait quelques fautes d'orthographe, mais je suis dans une maison, sans livres et sans dictionnaire. Et oui, ça existe. Oh ! miracle, mais si j'ai une (un) cédille sur mon clavier.
Je vous embrasse tous, les fidèles, Lancelot, Piergil, Kranzler, Océania et les autres ...
"Mon grand-père était curé du village, il aimait la musique, dirigeait l'harmonie communale et donnait des leçons (tiens n'ai une 'tite cédille qui pendouille moi aussi!... ) de piano...."
Ka n'a pas d'importanKe, Ka n'est pas grave, Kranzler! Ka reviendra.
Beau nom pour la sœur, Lancelot. Sans doute pour éviter Marguerite et ne pas jeter un froid?
Anna, réponse par mail: je suis si content de vous réentendre!
Je ne t'ai pas oublié, Piergil, mais tu as "édité" exactement en même temps que moi. Ah! les grands esprits! Merci encore une fois pour le plaisir musical.
Anna, j'espère que la reprise se fera dans de bonnes conditions, courage !
Calyste, j'ai mis Camelia parce que je trouvais que ça faisait davantage 'Barbara Cartland'. Mais sinon, et le nom de la nurse anglaise, qu'en pensiez-vous...? Et moi qui trouvais la plaisanterie si drôle... BOUH... Je suis pas doué comme Piergil....
Je n'ai toujours pas compris, pour la nurse. Pardonne-moi, Lancelot, et surtout explique-moi!
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