Je m'étais promis de toujours répondre aux commentaires qui me sont faits à la suite de mes billets. J'ai tenu longtemps le rythme.
Or, depuis quelques temps, il m'arrive de manquer à ma parole. Plusieurs raisons à cela: parfois un manque de temps certain, souvent une grande flemme et très souvent parce que ces commentaires n'appellent pas de réponses. Pourtant je les lis tous et j'aime toujours autant en trouver au bas de mes billets. Certains même me touchent profondément par la tendresse et l'amitié qui les animent. Je n'ai encore jamais eu de remarque acérée ou d'ironie cinglante. Ça peut venir, il y a peut-être parfois de quoi. Je n'ai que très rarement effacé ce que viennent inscrire les lecteurs. Les seules fois où je l'ai fait, c'est parce que le commentaire en question me semblait grossier, non pas à mon égard mais envers d'autres commentateurs. En ce qui me concerne, une litanie de louanges et d'esbaudissements sur mes petites "crottes" ne manquerait pas de me décevoir et, pire, de m'agacer sérieusement. On aime être aimé, pas encensé!
Je veux surtout dire que ce n'est jamais par indifférence que je ne réponds pas et que, bien souvent, les plus grandes joies sont comme les plus grandes peines: muettes.
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4 commentaires:
Il semblerait que le mot "toujours" soit comme le mot "jamais", ils ont tous les deux le goût de l'eau de la fontaine.
Et si nous essayions "jamours"?
Le problème des réponses aux commentaires se règle au gré des humeurs : soit on le fait systématiquement (mais comment répondre à un compliment ?), soit pas du tout, soit seulement s'il y a une question précise à laquelle on ne saurait se dérober.
Cela dépend également du nombre, enfin, tout est fonction d'appréciation... et je n'attends aucune réponse à ce commentaire qui ne fera guère avancer le schmilblick !
Oui, c'est un peu cela, au gré des humeurs, tout en restant poli!
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