dimanche 19 avril 2009

Questionnement.

Demain se termine pour moi une période d'inactivité de trois semaines. Je n'arrive pas à savoir si j'en éprouve du soulagement ou de la morosité.

Qu'ai-je fait de tous ces jours? Beaucoup qui,en addition, se résume par un mot: rien. Rien qui m'ait emballé, rien qui m'ait réellement captivé. Je n'arrive pas à fixer mon intérêt sur quelque chose de façon durable. Un instant, les photos ont servi de dérivatif. Et puis rien d'autre. Je suis un peu à côté de moi en ce moment. Parce que je ne sais pas où est moi.

Est-ce l'accumulation de soucis physiques en moi et autour de moi, dont principalement le déclin irréversible de Kikou, est-ce la conscience très présente en ce moment de passer un cap, de vieillir, est-ce l'impression d'avoir beaucoup semé en activités depuis quelques mois et de n'avoir qu'une maigre récolte, est-ce une phase temporaire, encore un mur qu'il faut éviter? Je n'en sais rien.

La seule certitude que j'ai, c'est que la difficulté est en moi, pas chez les autres. Je suis entouré de gens que j'aime, que j'estime et qui me le rendent bien, dont certains sont des appuis pour moi. Simplement, il faut que je me mette en accord avec moi-même, que je sache ce que je veux de façon plus claire et que j'ouvre quelques fenêtres pour laisser entrer l'air frais.

J'arrête là ces jérémiades. Je voulais juste dire qu'en ce moment, je suis moins solide qu'il n'y paraît. Alors pourquoi pas le boulot? Mais j'ai toujours douté que ce soit un remède bien efficace.

4 commentaires:

Olivier Autissier a dit…

"est-ce l'impression d'avoir beaucoup semé en activités depuis quelques mois et de n'avoir qu'une maigre récolte"
Crois que chaque chose soit faite pour un retour attendu ?

Calyste a dit…

Non, Olivier.

Lancelot a dit…

Ceci dit, même quand on n'a strictement rien semé, on s'attend toujours en ouvrant sa porte à voir son jardin disparaître sous les fleurs, crouler sous les fruits ! C'est le propre de l'humain.
Et être déçu, c'est sa croix. Perpétuelle...

Calyste a dit…

Je ne parlais pas des autres ni d'un quelconque retour de leur part: je raisonnais en "intérieur"!