Personne n'a parlé de sa mort, que j'apprends par hasard aujourd'hui. Il faut dire qu'en ce moment, les morts ne manquent pas.
Elle, pourtant, fut l'égérie du néoréalisme, née en Italie (Milan, 1931), morte en Espagne (Brieva, 23 mars 2020) du coronavirus : Lucia Bosè.
Ce nom ne vous dit peut-être rien. Détails anecdotiques : elle fut Miss Italie (1947), elle eut comme amant le frère de Visconti, elle épousa le matador Luis Miguel Dominguin qui venait de rompre avec Ava Gardner et en eut trois enfants, dont le beau Miguel Bosé, acteur lui aussi (Talons aiguilles, La Reine Margot, ...).
Pourtant, sa filmographie est impressionnante et souvent avec de très grands réalisateurs :
- Pâques sanglantes (De Santi)
- Chronique d'un amour (Antonioni)
- La Dame sans camélia (Antonioni)
- Mort d'un cycliste (Bardem)
- Cela s'appelle l'aurore (Bunuel)
- Toute la mémoire du monde (Raisnais)
- Le Testament d'Orphée (Cocteau)
- Sous le signe du scorpion (frères Taviani)
- Satyricon (Fellini)
- Vertiges (Bolognini)
- La Chartreuse de Parme (Bolognini)
- Chronique d'une mort annoncée (Risi)
2 commentaires:
Devenue vieille dame aux cheveux bleus.... un de ces qui me touche je dois dire...
Jérôme : oui, j'ai vu ça mais je vais vite m'efforcer d'oublier cette image.
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