1 : je cite chaque mardi celui du jour
2 : fluctuat 2 mergitur
3 : parfois de Sienne
- Un autre pour la région :
1 : elle peut être oxygénée
2 : l'aulne poitevin
Allez, c'est facile !
1 : je cite chaque mardi celui du jour
2 : fluctuat 2 mergitur
3 : parfois de Sienne
- Un autre pour la région :
1 : elle peut être oxygénée
2 : l'aulne poitevin
Allez, c'est facile !
avec une porte ouverte
peindre ensuite
quelque chose de joli
quelque chose de simple
quelque chose de beau
quelque chose d’utile
pour l’oiseau
placer ensuite la toile contre un arbre
dans un jardin
dans un bois
ou dans une forêt
se cacher derrière l’arbre
sans rien dire
sans bouger…
Parfois l’oiseau arrive vite
mais il peut aussi bien mettre de longues années
avant de se décider
Ne pas se décourager
attendre
attendre s’il le faut pendant des années
la vitesse ou la lenteur de l’arrivée de l’oiseau
n’ayant aucun rapport
avec la réussite du tableau
Quand l’oiseau arrive
s’il arrive
observer le plus profond silence
attendre que l’oiseau entre dans la cage
et quand il est entré
fermer doucement la porte avec le pinceau
puis
effacer un à un tous les barreaux
en ayant soin de ne toucher aucune des plumes de l’oiseau
Faire ensuite le portrait de l’arbre
en choisissant la plus belle de ses branches
pour l’oiseau
peindre aussi le vert feuillage et la fraîcheur du vent
la poussière du soleil
et le bruit des bêtes de l’herbe dans la chaleur de l’été
et puis attendre que l’oiseau se décide à chanter
Si l’oiseau ne chante pas
c’est mauvais signe
signe que le tableau est mauvais
mais s’il chante c’est bon signe
signe que vous pouvez signer
Alors vous arrachez tout doucement
une des plumes de l’oiseau
et vous écrivez votre nom dans un coin du tableau.
Jacques Prévert
Alors, j'ai laissé le reste des grains et brindilles, j'ai replacé le sac de terre et ménageant un peu plus de place et j'ai installé un bac à eau pour les parents et un plus petits pour les bébés. Sans bien sûr jamais les toucher eux. Je ne sais combien de temps ils vont rester là, s'ils auront pris leur envol à mon retour de quelques jours de vacances. je leur souhaite le meilleur !
Le diable aurait ici son trône, identifiable à une énorme pierre couchée face au lac. Satan pleurerait chaque nuit d’avoir été éconduit par la seule femme vertueuse du village, et c’est pour cela que les eaux seraient d’humeur si chagrine. D’autres voix affirment que le vrai danger du lac, ce sont ses habitants, deux dragons. Le premier cracherait une fumée qui rend aveugle, le second pétrifierait les humains d’un simple éternuement.
Etrange comme j'aime être parti : les routes qui défilent, les petites de préférence, la vitre entrouverte pour la cigarette, l'égrenage des villes, des villages, des paysages de campagne, les visites, les balades, la rencontre (parfois) de personnages souriants, parfois intéressants, la fuite de la foule, la nuit qui tombe dans le calme, la surprise de découvrir ce que l'on n'avait pas prévu de visiter.
Etrange comme j'aime revenir : la maison qui se rapproche, la sécurité des lieux connus depuis longtemps, le courrier que l'on récupère chez la voisine, la porte que l'on ouvre (le verrou du haut est toujours un peu réticent), l'odeur de l'appartement, sa fraîcheur dans la pénombre, les gestes que l'on reprend là où on les avait laissés, le frigo à remplir ...
L'étrangeté serait-elle un des moteurs de la vie ?