Bonne fête

Le 30 novembre, c'est la saint André, tout le monde le sait. Mais quelle honte d'oublier tous les autres, qui n'apparaissent plus sur les calendriers. Pour réparer cette injustice, pensons tous à souhaiter une bonne fête aux Constance (prêtre), Cuthbert, Frumence, Grégoire (le thaumaturge), Josbert, Maxence (princesse), Miroclès, Samson, Thaddée, Tugdual,  Zosime. Je compte sur vous ! Enfin, si vous en connaissez !

Deux André m’ont été chers :  l'un, pied noir, connu à Lyon au  début de ma vie rhodanienne, qui me fit découvrir la mauresque et les tours sur le périphérique, musique à fond. Que c’est beau, les lumières de la raffinerie de Feyzin la nuit ! Il est mort jeune, à Toulon, de la sclérose en plaques. L'autre, franc-comtois, qui, un jour, prit l'idée d'immigrer au Québec. Perdu de vue, mais après qu'il m'ait initié à la cuisine. J'aimais, entre autres, ses nouveaux plats et sa façon de prononcer les "o", tous microns !

Menu du jour

Une héroïne : 

 Un zéro : 

Des Clous dans le coeur

Prix du Quai des Orfèvres 2013. Écrit par une ancienne policière, ce que l'on sent en lisant. Et c'est passionnant ! Du polar à la française, ça fait du bien. Il faudrait que le plupart des séries policières nationales suivent le même chemin.

(Danielle Thiéry, Des Clous dans le cœur. Ed. Fayard.)

Pas faux

Jalousie

Voilà ce qui arrive quand on n'a que mépris pour quelqu'un ! Le quelqu'un en question, c'est l'omicron, quinzième lettre de l'alphabet grec, étymologiquement O le petit. On n'y fait même pas attention quand on le lit dans un texte antique, d'autant plus qu'il ressemble comme un frère (aîné tout de même) à notre O à nous. 

De plus, il est immédiatement suivi dans l'alphabet grec par le pi (π) qui lui fait bien de l’ombre depuis que les mathématiciens s'en sont emparé pour leurs calculs !

Mais le plus méprisant pour lui, c’est l'oméga, O le grand ! Il a souvent, en français, droit, lui,  à un chapeau (accent circonflexe) qui lui permet peut-être de se cacher de son voisin psy. Il se permet de conclure l'alphabet grec, sans rien demander à personne, et a même conquis les chrétiens avec l'alpha  !  Après lui, plus rien à dire ! 

Alors, l'insignifiant omicron se venge aujourd'hui, après des siècles de silence. Sa vengeance a eu le temps de macérer ! Pour cela, il a fait varier le coronavirus responsable de la covid-19. On en parle encore peu (en France), mais gageons qu'il n'a pas fini de nous enquiquiner !

Black sunday

Mon bureau étant près de la fenêtre, je vois fort bien ce qui se passe dans la rue. Depuis quelques mois, j'avais remarqué que, souvent, devant la porte de l'immeuble d'en face, il y avait des gens qui stationnaient, téléphone portable à la main. Première réaction de ma part : ils sont invités et ne connaissent pas le digicode.

Mais ça faisait tout de même beaucoup. Deuxième réaction de ma part : sans doute un lieu de vente de drogues en tout genre. Or, souvent, les "stationnaires" repartaient sans voir personne. Et puis, me dis-je in petto, ce n'est pas mes oignons. Mais vous me connaissez, je voulais connaître le fin mot de l'histoire.

Et je l'ai eu avant-hier, grâce à un voisin de l'immeuble à côté dont je raconterai plus tard la façon dont j'ai fait la connaissance (ça avait très mal commencé ...). Bref, ce jeune papa a éclairé ma lanterne en me révélant que, dans son immeuble, deux dominicaines faisaient "commerce de leurs corps" (sic). Et voilà mon éducation judéo-chrétienne qui se ramène illico ! Deux religieuses ? Après tout, avec tout ce qu'on apprend de l’Église aujourd'hui, pourquoi pas !

Non, il s'agit de deux jeunes femmes de la République dominicaine qui donnent rendez-vous par téléphone à leurs éventuels clients, en prenant soin de les observer d'en face avant de donner la véritable adresse. C'est effectivement ce que j'ai observé hier soir avec un grand black en doudoune qui, sans doute, avait besoin de câlins ...

C'est à vous

A vous, si cela vous dit, de mettre sous cette photo un titre, une phrase ou un petit texte qu'elle vous aurait inspiré. (Vous pouvez l'agrandir en cliquant dessus.) 

La chanson d'amour du dimanche

 Actuellement la plus vieille du monde. L’épitaphe de Seikilos est conservée au Nationalmuseet de Copenhague, au Danemark. 

 « Tant que tu vis, brille ! Ne t’afflige absolument de rien ! La vie ne dure guère. Le temps exige son tribut. »

Écrites en grec ancien, ces paroles, gravées sur une petite stèle en marbre, ont été retrouvées en 1883 sur une tombe de la ville antique de Tralles, en Asie mineure, près de la ville turque actuelle d’Aydin.  Cette chanson grecque remonte au Ier ou IIe siècle avant Jésus-Christ.

Quelques oeuvres des collections permanentes

J'en ai sélectionné quelques-unes seulement, en ayant déjà montré beaucoup par ailleurs. 

Masque funéraire en cire (rarissime)

Hast

"Les dames lyonnaises"

"La coquette"

Marchand de poissons

Pièces du trésor de Vaise

Barque fluviale

Trousse d'un médecin oculiste

Poteries mal cuites s'étant agglomérées

Mercure

Le dieu de Coligny

Trifons

Pompe à eau

La mise en espace de l'expo et l'architecture du musée

Le musée gallo-romain (Lugdunum) de Lyon a été conçu par l'architecte Bernard Zehrfuss (1911-1996). Il fut inauguré le 15 novembre 1975. 

D'Auguste à Caracalla

Enquête de pouvoir, tel est le titre de l'exposition temporaire actuelle (jusqu'au 27 février 2022) au Musée gallo-romain (appelé aujourd'hui Lugdunum), une enquête étalée sur trois siècles pour sonder les façons de conquérir le pouvoir et de le garder. Une grande place y est consacrée à la crise politique qui aboutit en 197 ap. J-C. à la bataille de Lugdunum, dont on ne connait pas avec certitude le lieu où elle se déroula (le parc de la Visitation, que j'étais allé explorer n'étant qu'un camp militaire de Clodius Albinus, l'usurpateur pour qui Lugdunum avait pris parti, combattant Septime-Sévère et qui fut détruit par les cohortes de ce dernier). 

De nombreuses œuvres ont été prêtées par le Louvre, le Vatican, le musée d'Arles ....

Auguste

Livie

Auguste et Livie

Décapité sur le site de la bataille de Lugdunum

Septime Sévère

Julia Domna, sa femme

Caracalla, son fils aîné (né  Lyon)

Geta, son second fils (né à Rome), assassiné par son frère

 

Pointes de flèches trouvées sur le site de la Visitation