Premier arrêt à la Terrasse en Dorlay (Loire) pour acheter de quoi manger plus haut. Je ne m'étais jamais arrêté dans ce petit village . Ce sera la première fois et probablement la dernière car il ne présente pas grand intérêt.
vendredi 11 juillet 2025
Deux jours ailleurs (1)
Une année en Provence
Beaucoup d'humour et de malice dans ce récit des douze premiers mois dans le sud de la France. Il y a longtemps que j'avais ce bouquin sur mes étagères et que j'hésitais à le lire. J'ai bien fait de l'ouvrir et ai poursuivi avec un très grand plaisir.
(Une année en Provence, Peter Mayle. NiL Ed. Trad. de Jean Rosenthal.)
mardi 8 juillet 2025
dimanche 6 juillet 2025
Quelques gouttes
Quand je pars pour Bellecour, le ciel est bien couvert, nuageux, mais quel plaisir le courant d'air sur le pont du Rhône. Avant de traverser, je m'arrête à peine au "marché du livre d'occasion" (le mec qui est là les achète à 50 centimes à Emmaüs et les revend 3 euros).
Enfin, je vois intégralement (et de jour) le nouveau décor de la place. J'en fais le tour et je ne suis pas loin de changer d'avis à y regarder de plus près, ce n'est pas si moche que ça. Et puis, cerise sur on gâteau de vieux : à peut s'asseoir beaucoup, plus facilement (au pied des piliers de bois). Pour l'apport d'ombre, il faudra que je revienne voir : il comment à tomber quelques gouttes.
Et vous, qu'en pensez-vous ?
Retour, par Antonin Poncet, au bord du Rhône où j'ai aperçu du pont une nouvelle installation : des gradins de bois protégés du soleil. A tester prochainement.
Qui est qui ?
- 1 : Jan Van Eyck
- 2 : Giorgione
- 3 : Catharina van Hemessen (premier autoportrait féminin)
- 4 : Antoine Van Dyck
- 5 : Van Gogh
- 6 : Frida Kahlo
- 7 : Felix Nussbaum
- 8 : Simon Vouet
- 9 : Louis Jammot
- 10 : Georg Scholz
samedi 5 juillet 2025
mercredi 2 juillet 2025
Et pourquoi pas la peinture ? (223)
La Commedia des ratés
La Commedia des ratés, de Tonino Benacquista, a gagné ! En plus, c'est un bon bouquin, à peine policier et surtout souvent drôle, entre France et Italie. Une histoire d'escroquerie (mafieuse mais pas seulement, loin de là) sur un soi-disant miracle de Sant'Angelo dans une chapelle en ruine au milieu de quelques vignes.
Un mot qui convient bien ici : loufoque !
Tonino Benacquista, La Commedia des ratés. Ed. Gallimard.)
lundi 30 juin 2025
Divagations
Alors, je suis devant l'écran de mon ordinateur que j'ai tendance à délaisser à un peu. La radio fonctionne à côté de moi : France Inter est en grève. Que de la musique ! Et, là aussi, j'en suis presqu'heureux : pas la peine d'être concentré sur ce qui se dit.
La fin juin n'est pas anodine pour moi, et particulièrement cette année. Le samedi 28, c'était les 20 ans de la mort de Pierre. Douloureux ? Non, époustouflant ! Je n'arrive pas à y croire ! Pierre, qui n'a jamais eu mon âge, aurait 84 ans et je n'arrive pas à l'imaginer à cet âge-là. Dans quel état, physique et mental ? Quelle serait notre vie, quotidienne, sentimentale, sexuelle ? Bref : de la pure science-fiction !
Allez, j'arrête. J'aurais peut-être mieux fait d'arriver en retard au théâtre
dimanche 29 juin 2025
Sommes
Presque tous les jours, de bonne heure le matin, je file en voiture jusqu'à un parc hors la ville dans lequel je sais exactement l'emplacement du soleil et de l'ombre à telle ou telle heure. Je m'installe sur un des rares bancs et je lis. Parfois je m'endors en piquant du nez. Maintenant je n'hésite plus à m'allonger sur ce banc et à piquer un petit somme, presque sûr de ne pas être dérangé.
Au réveil, la beauté du ciel et de la frondaison au-dessus de ma tête. Et parfois, discret, un léger souffle d'air.
vendredi 27 juin 2025
Les effets de la canicule
Et puis si, autre chose : moins d'agressivité dans les rapports humains. C'est la chaleur qui fait ça ? En moins d'une heure de ville, j'ai failli tuer un homme et me faire massacrer par une femme !
mercredi 25 juin 2025
Encre sympathique
Avec la canicule ici depuis une bonne semaine, je lis davantage, avec une préférence pour les livres courts. Ainsi, peu de chance de se lasser! Avoir trop chaud et ne plus avoir envie de lire, ça doit être terrible. Encre sympathique fait parti de ces courts ouvrages.
Ce roman, si roman il y a, est irracontable On cherche Noëlle Lefebvre, sans savoir s'il s'agit là de son vrai nom ni même si elle existe vraiment. Un dossier à trous, un agenda presque vide avec des pages que l'on dirait écrites à l'encre sympathique. Tout ce que j'écris là ne doit guère vous éclairer mais la lumière (tamisée) apparait à la fin du livre ....
(Patrick Modiano, Encre sympathique. Ed. Gallimard.)
mardi 24 juin 2025
Une idée d'écolo lyonnais !
L'avantage, c'est que je pus discuter avec d'autres lyonnais de base, tous contre cette lubie écologiste. L'idée précédente était de planter des arbres sur la place, ce qui me plaisait beaucoup plus. Oui, mais impossible : le sous-sol de la place abrite un immense parking !
Alors le petit démon logique qui m'habite depuis toujours s'est brusquement réveillé : mais Bon Dieu, mais c'est bien sûr ! Puisque la mairie est écolo, qu'elle le soit jusqu'au bout (de toutes façons, ça ne peut pas faire davantage baisser leur popularité !) : on supprime les étages de parkings, dehors les voitures, on comble le trou et on plante des arbres ! C'est pas logique, çà ?
lundi 23 juin 2025
La bête qui sommeille
La Bête qui sommeille est pour moi une merveille absolue : un Noir accusé (à raison) d'avoir tué une Blanche est lynché par habitants d'une petite ville du Maryland. Voilà : c'est tout ! Mais quelle force dans la description de la brutalité, du sadisme collectif, quelle finesse dans celle des atermoiements de la police locale, de la sauvagerie des uns, de l'impuissance désespérée des autres (très peu nombreux !).
Et pendant la lecture résonnaient dans ma tête les souvenirs des romans de Steinbeck, de Fenimore Cooper, et de tous ces auteurs qui font que ce blog porte ce titre ....
(Don Tracy, La Bête qui sommeille. Ed Gallimard. Trad. de Marcel Duhamel et Jacques-Laurent Bost.)
vendredi 20 juin 2025
Ayant poussé la porte
Je me suis promené dans le petit jardin
Qu'éclairait doucement le soleil du matin,
Pailletant chaque fleur d'une humide étincelle.
Rien n'a changé. J'ai tout revu : l'humble tonnelle
De vigne folle avec les chaises de rotin...
Je jet d'eau fait toujours son murmure argentin
Et le vieux tremble sa plainte sempiternelle.
Les roses comme avant palpitent; comme avant,
Les grands lys orgueilleux se balancent au vent,
Chaque alouette qui va et vient m'est connue.
Même j'ai retrouvé debout la Velléda,
Dont le plâtre s'écaille au bout de l'avenue,
Grêle, parmi l'odeur fade du réséda.
PaulVerlaine
Et pourquoi pas la peinture ? (222)
Les jardins :
Dans le jardin des Mathurins, Pontoise, détail (1877) Pissaro |
Jardin de Daubigny (1890), Van Gogh |
Je jeune Jardinier (1866-67)), Frédéric Bazille |
Femme dans un jardin (détail) (vers 1912), Frederick Carl Frieseke |
Parterre de marguerites (vers 1893), Gustave Caillebotte |
Nymphéas (1914-15), Claude Monet |
La famille du peintre au jardin, rue Carcel (1883), Paul Gauguin |
Le Christ au Jardin des Oliviers (1889), Paul Gauguin |
Les Jardins aux tournesols (1805-06), Gustav Klimt |
Murnau jardin (1910), Kandinsky |