dimanche 29 juin 2025

Sommes

Pas de grands (ni de petits) déplacements ces temps-ci. La chaleur m'accable. D'habitude, je fais un tour à la fête de la musique. Cette année, rien, sauf une merveille, entendue par hasard au café du coin. J'ai cru que c'était un enregistrement mais non : un trio de mecs dont un chanteur m'a scié par la beauté et la chaleur de sa voix. Vous n'en saurez pas plus : j'ai oublié le nom du groupe (il y était question de "faute"). 

Presque tous les jours, de bonne heure le matin, je file en voiture jusqu'à un parc hors la ville dans lequel je sais exactement l'emplacement du soleil et de l'ombre à telle ou telle heure. Je m'installe sur un des rares bancs et je lis. Parfois je m'endors en piquant du nez. Maintenant je n'hésite plus à m'allonger sur ce banc et à piquer un petit somme, presque sûr de ne pas être dérangé. 

Au réveil, la beauté du ciel et de la frondaison au-dessus de ma tête. Et parfois, discret, un léger souffle d'air.


3 commentaires:

jean-luc saint-marc a dit…

Agréablement rafraîchissant ce billet …

Plume a dit…

Ces jours-ci je pense à toi souvent et je compatis. Déjà que je m'étiole dans mon donjon-bouilloire, avec seulement 28 ou 30°, je crois que je serais complètement cannée par chez toi...

Cornus a dit…

Oui, cela doit être terrible par chez toi. Mon père s'en tire dans son salon avec la clim, mais en dehors de son salon, la chaleur est écrasante.