Presque tous les jours, de bonne heure le matin, je file en voiture jusqu'à un parc hors la ville dans lequel je sais exactement l'emplacement du soleil et de l'ombre à telle ou telle heure. Je m'installe sur un des rares bancs et je lis. Parfois je m'endors en piquant du nez. Maintenant je n'hésite plus à m'allonger sur ce banc et à piquer un petit somme, presque sûr de ne pas être dérangé.
Au réveil, la beauté du ciel et de la frondaison au-dessus de ma tête. Et parfois, discret, un léger souffle d'air.
3 commentaires:
Agréablement rafraîchissant ce billet …
Ces jours-ci je pense à toi souvent et je compatis. Déjà que je m'étiole dans mon donjon-bouilloire, avec seulement 28 ou 30°, je crois que je serais complètement cannée par chez toi...
Oui, cela doit être terrible par chez toi. Mon père s'en tire dans son salon avec la clim, mais en dehors de son salon, la chaleur est écrasante.
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