Potomac: novembre 2020

lundi 30 novembre 2020

Auprès de mon arbre, je mourrai heureux .....

C'est à vous

A vous, si cela vous dit, de mettre sous cette photo un titre, une phrase ou un petit texte qu'elle vous aurait inspiré. (Vous pouvez l'agrandir en cliquant dessus.)

dimanche 29 novembre 2020

Et puis, comment ne pas en parler !

Il fut mon acteur étranger préféré pendant toute mon adolescence (avec Maurice Ronet pour les français) : Cary Grant, décédé le 29 novembre 1986, à 82 ans.

Et voilà une autre découverte pour moi : pour créer le personnage de James Bond, Ian Fleming s'est inspiré de sa séduction et de son apparence soignée. D'ailleurs, Fleming le contactera en 1961 pour lui donner le rôle. Grant refusera : il avait alors 57 ans et se trouvait trop vieux pour incarner l'agent secret.

L'American Film Institut l'a classé deuxième acteur de légende du cinéma américain après Humphrey Bogart et avant James Stewart (pour les femmes, le podium est occupé dans l'ordre par Katherine Hepburn, Bette Davis et Audrey Hepburn). Si ce classement vous intéresse (il y a des surprises),vous pouvez aller sur le lien suivant : https://fr.wikipedia.org/wiki/AFI%27s_100_Years..._100_Stars

Après l'oeil, l'oreille ...

Seconde découverte de ce dimanche. Décidément, c'est un jour faste ! Le 29 novembre 1817, le médecin français Laennec remarque deux enfants qui se transmettent un message via une poutre : l'un frappe dessus et l'autre écoute, l'oreille collée à l'autre extrémité. Laennec, appliquant une technique similaire, enroule un cahier et pose une extrémité du cylindre ainsi formé sur la poitrine d'une femme en collant son oreille à l'autre bout. Il vient d'inventer l'ancêtre du stéthoscope actuel. Le plus étonnant, c'est que l'on a conservé le nom de cette femme : Mélanie Basset !

René-Théophile-Hyacinthe Laennec — Wikipédia

René-Théophile-Hyacinthe Laënnec

Coup de foudre du dimanche

Cornus écrivait l'autre jour qu'il y avait peu de femmes photographes. En voici une que je découvre aujourd'hui grâce à France Inter : Sabine Weiss. Son nom, je le retiendrai facilement, puisque ma grand-mère m'a toujours dit qu'une branche de la famille s'appelait ainsi). Je l'ai écouté sagement puis suis allé voir sur Internet.

Et là, coup de foudre (préparé par deux détails : à artiste, elle préfère le mot artisan, et elle se dit photographe humaniste, ce qui ne pouvait que me séduire). La dame est née en 1924 à Saint-Gingolph, un village que je connais bien, au fond du lac Léman, coupé en deux par la frontière entre la Suisse et la Haute-Savoie.

Voici quelques-unes de ses photos qui me plaisent particulièrement :

Musée de l'Elysée: La photographe Sabine Weiss choisit le Musée de l'Elysée pour conserver son oeuvre et ses archives

L'Homme qui court, Paris, 1953

Jardin des plantes, Paris, 1952

En Égypte, en 1983

Montmartre, Paris, 1952

Clochard, Place de Breteuil, Paris, 1951

J'arrête là, sinon je vais y passer la nuit. Heureux de cette découverte qui ensoleille un dimanche bien gris.

samedi 28 novembre 2020

Je ne suis pas le seul à le dire !

Plaisirs du promeneur solitaire.

La voiture a démarré du premier coup, après près de deux mois d'immobilisation. Brave titine ! L'autorisation de sortie n'était pas la bonne, c'était l'ancienne (avec une heure et un km) mais ce n'est pas ce qui allait m'arrêter ! Un mélange de désir et de crainte en sortant de mon garage. Presque tout surpris que rien n'ait changé au-delà du km fatidique. Du soleil, encore un peu de brume froide, mais je roule fenêtre ouverte.

Et, quelques minutes plus tard, je retrouve les arbres, les vrais dont les racines envahissent les chemins, les feuilles rousses que personne ne ramassent, quelques-unes encore perchées sur leurs branches, l'odeur aimée de l'humus qui vous surprend au détour du chemin, quelques rares promeneurs, sans masque, dont on voit le sourire quand ils vous croisent, un bonjour chaleureux, le banc de bois encore un peu humide pour fumer sa cigarette en regardant le soleil dorer les vieux troncs. Et déjà des pervenches et quelques pâquerettes !

Pendant ce temps, des manifs (justifiées) défilent dans les rues, des files d'attente se forment devant les magasins, des gens déambulent, les bras chargés de paquets. Et moi, je regarde le ciel, je respire les bois, avec, au fond de moi, comme une sensation de péché. Mais que c'est bon, le plaisir trop longtemps interdit !