samedi 31 octobre 2020

C'est arrivé près de chez moi

Je viens de l'apprendre : cet après-midi, alors que, ma sœur et moi, nous fleurissions la tombe de Pierre, la seule accessible en ce temps de reconfinement, et qu'un véhicule vigipirate stationnait devant le portail, un prêtre orthodoxe se faisait abattre dans le même arrondissement, tout près de chez moi, alors qu'il fermait son église.

Je connais bien cette église grecque devant laquelle je passe fréquemment et où, avec une collègue aussi dingue de la Grèce que moi de l'Italie, nous avons emmené les élèves pendant plusieurs années dans le cadre d'un "œcuménisme" bien pensé. Le pope était un homme charmant et ouvert que nous invitions parfois aussi au collège. Je pense qu'il ne doit pas s'agir de la victime puisque il doit être à la retraite depuis longtemps. Mais cet acte imbécile me touche beaucoup.

Toutes les James Bond girls pleurent (et pas qu'elles)

Sean Connery, acteur de « James Bond », est décédé à l'âge de 90 ans
Sean Connery (1930-31 octobre 2020)

Le Bonheur du jour

Quel beau livre ! D'abord son titre qui fait bien référence au petit secrétaire comme celui que j'ai dans mon hall et dont le nom m'a toujours plu. Ensuite par son contenu : souvenirs d'enfance du narrateur, surtout sa grand-mère qui lui fit découvrir la littérature en lui lisant à voix haute la comtesse de Ségur et son oncle Octave dont il sera beaucoup question dans la seconde partie, un homme solitaire, poète raté dont il héritera des manuscrits et du mystère à décrypter. La première partie, m'a subjugué par ses notations d'une littérature "impressionniste" comme je les aime.  

(José Cabanis, Le Bonheur du jour.Ed. Gallimard.)

Désobéissance

Ai-je dépassé le kilomètre autorisé ? En tout cas, une heure montre en main.










vendredi 30 octobre 2020

Et en deux photos

Fichier:Coucher de soleil LFLM.jpg

Fichier:Coucher-du-soleil-a-akounougbe.jpg

Le même vu par un poète

Un coucher de soleil sur la côte bretonne
Les ajoncs éclatants, parure du granit,
Dorent l'âpre sommet que le couchant allume.
Au loin, brillante encore par sa barre d'écume,
La mer sans fin, commence où la terre finit !

A mes pieds, c'est la nuit, le silence. Le nid
Se tait. L'homme est rentré sous le chaume qui fume ;
Seul l'Angélus du soir, ébranlé dans la brume,
A la vaste rumeur de l'Océan s'unit.

Alors, comme du fond d'un abîme, des traînes,
Des landes, des ravins, montent des voix lointaines
De pâtres attardés ramenant le bétail.

L'horizon tout entier s'enveloppe dans l'ombre,
Et le soleil mourant, sur un ciel riche et sombre,
Ferme les branches d'or de son rouge éventail. 

José Maria de Hérédia (1842-1905)

Et pourquoi pas la peinture ? (120)

Couchers de soleil.

Fichier:Coucher de soleil (par Evariste Carpentier).jpg — Wikipédia
Coucher de soleil (?), Évariste Carpentier (Collection privée)

Port de mer au soleil couchant (1639), Claude Gellée (Musée du Louvre, Paris)
Et le soleil s'endormit sur l'Adriatique (1910), Lolo l'âne, dit Joachim-Raphaël Boronali (Collection privée)

1905 Archip Iwanowitsch Kuindshi Sunset Dnieper anagoria.JPG
Coucher de soleil rouge (1905-1908), Arkhip Kouïndji (Metropolitan Museum of Art, New York)

Caspar David Friedrich - Frau vor untergehender Sonne.jpg
Femme devant le coucher de soleil (vers 1818), Caspar David Friedrich (Musée Folkwang, Essen)

Fichier:Jean-Baptiste Camille Corot - Coucher de soleil avec une Lionne.jpg
Coucher de soleil avec une lionne (?), Camille Corot (Lori Bookstein Fine Art, New York)  
Fichier:Claude Monet, Creuse, soleil couchant.jpg
La valléé de la Creuse, soleil couchant (1889), Claude Monet (Musée Unterinden, Colmar)
Fichier:Coucher de soleil sur Pont-Aven.jpg
Coucher de soleil sur Pont-Aven (1894), Henri Lebasque (Musée Thyssen-Boremisza, Madrid)

jeudi 29 octobre 2020

Musique et cinéma

Aujourd'hui, le bruitage.

C'est reparti !

Bon, en même temps, vue ma vie depuis quinze jours, ça ne va pas changer grand chose, mais ça risque d'être long ! Côté pâtes, j'en ai toujours dans mon placard (au cas où), le papier hygiénique, j'ai vécu une grande partie de mon enfance sans : on se servait de papier journal (le problème, c'est que je ne lis plus les journaux !). Pour les livres, j'ai de quoi tenir vingt ans de confinement (sans relire).

Vendredi, nous devions, ma sœur et moi, aller fleurir les tombes dans la Loire grâce à l'aide d'une ancienne collègue et de sa voiture (je ne conduis toujours pas, cicatrice ventrale oblige). Annulé donc ! Mais ce n'est pas si grave que ça : les défunts que nos aimions nous pardonneront, j'en suis sûr. 

Non, ce qui m'énerve, c'est de ne plus pouvoir penser : "tiens, si, cet après-midi, j'allais me promener dans les bois, si j'allais visiter cette chapelle, prendre des photos ici ou là. Et surtout de ne plus pouvoir le faire ! Et puis, je suis ainsi fabriqué que, lorsqu'on m'interdit de faire quelque chose, j'ai immédiatement envie de contourner l'interdiction. Encore ado, moi ? Non, libre, autant que possible.

Betty

Encore une originalité dans le polar : ce roman d'Indridason où n'apparait aucunement Erlandur, à une allusion rapide prêt. Mais c'est surtout le thème qui n'est pas habituel : quelqu'un parle depuis la prison  suite à son incarcération pour meurtre et décortique son passé depuis sa rencontre avec Betty, une femme magnifique qui vit avec un magnat de de la pêche en Islande et qui devient sa maîtresse. 

Au milieu du livre, j'ai eu une grosse surprise : j'étais totalement dans l'erreur ! Pas sur les indices de culpabilité mais sur l'identité des protagonistes. Il faudrait que je relise pour savoir l'erreur est due à la volonté de l'auteur (dans ce cas-là, chapeau) ou à mon inattention. Mais si quelqu'un qui a lu ce polar peut m'aider ....

(Arnaldur Indridason, Betty. Ed. Métailié. trad. de Patrick Guelpa.)

mercredi 28 octobre 2020

Courte remise en jambe (et en oeil)





L'amoureux des mots

Fichier:Alain Rey aux Utopiales 2014 - 8.jpg — Wikipédia
Alain Rey (1928-28 octobre 2020)

L'autre étant celle-ci

Et un peu de musique, ça vous dirait ? (299)

L'une des deux premières chansons enregistrées par Barbara au début des années cinquante.

mardi 27 octobre 2020

Existe aussi au féminin

Ca va être sa fête, aujourd'hui.

 Prénom : Désiré. Nom : François. Localisation : La Réunion.

Bonne fête

  Bouquet de pivoines

Le 27 octobre, c'est la saint Désiré, tout le monde le sait. Mais quelle honte d'oublier tous les autres, qui n'apparaissent plus sur les calendriers. Pour réparer cette injustice, pensons tous à souhaiter une bonne fête aux Capitoline, Cyriaque, Dimitri, Dioscore, Erothéide, Evariste, Frumence, Gaudiose, Nestor, Odran, Olaus, Phileas, Procla, Tecla, Thraséas,  . Je compte sur vous ! Enfin, si vous en connaissez !

L'oncle de Frumence, le philosophe Mérope de Tyr (ville de naissance de Frumence) décida de se rendre en Inde et se fit accompagner par ses deux neveux, Frumence et son frère Edesius, tous deux encore enfants. Mais, sur le chemin du retour,  ils eurent la malchance de faire halte dans un port du royaume d'Aksoum (Éthiopie) dans une période de rupture de trêve entre ce royaume et les Romains. Leur navire fut assailli, l'équipage et Mérope lui-même massacrés, Frumence et Édésius épargnés en raison de leur jeune âge et conduits chez le roi. Celui-ci fit d'Édésius son échanson et de Frumence, dont il remarqua l'intelligence et les connaissances, son secrétaire. Les deux frères occupèrent bientôt une place éminente au palais royal, et quand le roi mourut, il les affranchit. Mais la reine veuve devait affronter une régence difficile, et elle les supplia de rester auprès d'elle comme les seuls à qui elle pouvait se fier. Frumence assuma donc le gouvernement pendant la minorité du roi Ezana. C'est à cette époque qu'il commença à organiser le culte chrétien dans le royaume, au bénéfice notamment des commerçants originaires de l'Empire Romain qui y résidaient ; il y fit construire les premières églises. Quand le roi atteignit sa majorité, les deux frères, malgré toutes les supplications du roi et de sa mère, décidèrent de rentrer au pays. 

Quant à Philéas, je vous en parlerai peut-être dans quatre-vingt jours ....

lundi 26 octobre 2020

C'est à vous

A vous, si cela vous dit, de mettre sous cette photo un titre, une phrase ou un petit texte qu'elle vous aurait inspiré. (Vous pouvez l'agrandir en cliquant dessus.) 


(Comme, en ce moment, je suis un peu à court de nouvelles photos, j'en ai choisi une, presque au hasard dans les anciennes.)

dimanche 25 octobre 2020

Ca m'épate !

Que le temps passe vite ! Déjà plus d'une semaine que je suis rentré de la clinique. Les visites de l'infirmière à domicile rythment mes heures du matin, l'après-midi, c'est lecture, sieste et internet, le soir séries et re lecture. Ma sœur passe, on fume quelques cigarettes. Hier, je suis sorti une petite heure dans le quartier, histoire de voir si tout fonctionnait (ça a l'air, mais je n'ai pas forcé) et de découvrir les "nouveautés" d'Emmaüs (un auteur de polars sarde, entre autres). La nuit, rêves, loufoques ou amusants, rarement pénibles (où dois-je classer celui de cette nuit, où j'embrassais sur le front un tout jeune Juppé déjà dégarni ?).

Mais ce qui m'épate, c'est la magie du corps humain, qu'on tripote, qu'on charcute, qu'on recoud et qui fait son boulot de reconstruction, lentement mais sûrement. Et puis merci, les chirurgiens, médecins, infirmières, aide-soignantes, et bon courage pour les temps à venir.

Les Greniers de Sienne

Autrefois, un polar était pour moi une respiration entre deux ouvrages plus "sérieux" (vieille classification dont mon esprit à coup sûr un peu trop classique , formation oblige, n'est jamais parvenu à se défaire totalement. Aujourd'hui, c'est presque l'inverse : je deviens de plus en plus fainéant face aux obligations de trop réfléchir. 

Pourtant, je l'ai fait avec ce roman de Maurice Rheims, écrivain, commissaire priseur et académicien français mort en 2003. Bien sûr, Sienne, un nom qui m'attire autant que le sucre les abeilles. Ville que j'aime, et ses alentours, de loin favorite face à l'opulente et lourde Florence qui me valut une angine, une blennorragie et un repas indigne de l'Italie à un prix indécent. Ville où les œuvres exposées à la Pinacothèque m'ont toujours fait regretter de n'être pas né à l'époque des Primitifs ou de la Renaissance. Ville à quelques cinquante kilomètres de Volterra, ma bien-aimée perchée au bord de ses falaises, à une petite quarantaine de San Galgano où le vol des hirondelles est si doux lorsque tombe le soir et que le site, esseulé, ne se livre que pour vous.

Mais il faut que je revienne sur terre : apparemment le prochain voyage en Italie n'est pas pour les prochains jours ... Les Greniers de Sienne est un roman au style surprenant, classique certes mais ne s'embarrassant pas de transitions inutiles, de passages obligés d'un lieu, d'une situation, d'un personnage à un autre. On est surpris puis séduit, comme devant sa première fiasque de Chianti. Cela donne au roman une rare légèreté. Histoire de spécialistes de la peinture italienne, de leur passions, de leurs arnaques aussi, en particulier Catherine, une française, et Marano, un vieux romain que j'aurais aimé rencontré dans la vraie vie. Histoire de tableaux perdus, oubliés puis retrouvés là où on ne les attendait guère. Et puis, tous ces noms de peintres italiens, certains connus de moi, d'autres que je découvrais pour la première fois mais que Maurice Rheims, lui, semble avoir côtoyés de tout temps. Un régal ! 

(Maurice Rheims, Les Greniers de Sienne. Ed. Gallimard.)

vendredi 23 octobre 2020

Et plus récemment

La Place Antonin Poncet (Laurent Veyretout)

Et autour de Lyon

 Gravures de Joannès Drevet (1854-1940) (BNF, Paris)

Orliénas
Les mouches à Saint-Rambert
Église de Saint-Romain-au-Mont-d'Or
Aqueduc du Barret
Caluire
Chaponost

Anciens moulins de Vernaison
Tours de Lissieu

Et pourquoi pas la peinture ? (119)

 Histoire de Lyon, à grands traits et en désordre.

Vue des aqueducs romains sur les hauteurs de Saint-Just 1806), Jean-Michel Grobon (Musée des Beaux-Arts, Lyon)

 

Antoine Caron: The Sack of Lyon by the Calvinists in 1562
Sac de Lyon par les réformés calvinistes (vers 1565), auteur inconnu (Musée Gadagne)

Gravure du bombardement de Lyon de 1793.
Bombardement de Lyon pendant le siège de 1793 (XVIII°), auteur inconnu (?)



Tableau de la consulte de Lyon.
Consulte de la république cisalpine (1806-1808)) Nicolas-André Monsiau (Château de Versailles)
Gravure en noir et blanc
Révolte des Canuts de 1834 (XIX°), gravure sur bois colorée (BNF, Paris))

Fichier:Visite de Mgr le duc d'Aumale à la Croix-Rousse dans l'atelier de M. Carquillat.jpg
Visite du duc d'Aumale à la Croix-Rousse dans l'atelier de M. Carquillat (tableau en soie)(1844),
Michel Marie Carquillat, tisseur (?)
photo couleur de miniature
Illustration de Lyon (1493),Hartmann Schedel (Chronique de Nuremberg)
Gravure en noir et blanc
Massacres dans les prisons de Lyon en avril 1795 (1834), Auguste Raffet (?)
Visite de Pie VII à Lyon en 1805 (XIX°), Jean-Jacques de Boissieu (BNF, Paris)

photo couleur d'enluminure
Innocent IV au concile de Lyon (miniature de 1278), ? ( Syracuse University Library).

jeudi 22 octobre 2020

Et un dernier, glaçant

 


Dystopie ?

Musique et cinéma

En écho à Plume.

Lettre de Camus à son instituteur après le prix Nobel de Littérature

« Cher Monsieur Germain,

J’ai laissé s’éteindre un peu le bruit qui m’a entouré tous ces jours-ci avant de venir vous parler un peu de tout mon cœur. On vient de me faire un bien trop grand honneur, que je n’ai ni recherché ni sollicité. Mais quand j’ai appris la nouvelle, ma première pensée, après ma mère, a été pour vous. Sans vous, sans cette main affectueuse que vous avez tendue au petit enfant pauvre que j’étais, sans votre enseignement et votre exemple, rien de tout cela ne serait arrivé. Je ne me fais pas un monde de cette sorte d’honneur, mais celui-là est du moins une occasion pour vous dire ce que vous avez été, et êtes toujours pour moi, et pour vous assurer que vos efforts, votre travail et le cœur généreux que vous y mettiez sont toujours vivants chez un de vos petits écoliers qui, malgré l’âge, n’a pas cessé d’être votre reconnaissant élève.

Je vous embrasse, de toutes mes forces.

Albert Camus »

Tout est dit ! 

mercredi 21 octobre 2020

Ou en cri d'amour

En hypocondriaque aux grandes oreilles

Existe aussi en personnel

Et un peu de musique, ça vous dirait ? (298)

Soignants, hôpitaux, malades et maladies.

mardi 20 octobre 2020

En attendant le jour

Je viens de terminer cet autre Connelly commencé à la clinique, atypique lui aussi puisque, s'il s'agit bien d'une enquête policière,  le traditionnel inspecteur Bosch y est remplacé par une femme, l'inspectrice Renée Ballard, sa nouvelle "héroïne". Mais, rassurez-vous : elle est aussi obstinée que son prédécesseur ! Malgré sa mise au placard et un acharnement certain de la part de sa hiérarchie, envers et contre tout, elle mènera à bien cette enquête en partie située dans le milieu des flics ripous. Je crois que, depuis, Connelly a publié un autre roman avec Ballard en tête de casting. 

(Michael Connelly, En attendant le jour. Ed. Calmann-Lévy. Trad. de Robert Pépin.)

Messe pour la ville d'Arras

Après Connelly, je me suis lancé dans ce roman historique de Andrzej Szczypiorski que j'ai pu terminer à la clinique mais que j'ai eu beaucoup plus de mal à lire, ma concentration faisant parfois défaut. 

Au printemps de 1458, la ville d'Arras fut frappée par la peste et la famine au point que, en un mois, près d'un cinquième de la population mourut. S'ensuivirent pilage, débauche et persécution. L'auteur (je n'ai pas le courage de récrire son nom !) est un polonais né en 1924 à Varsovie. Livre intéressant mais réservé aux passionnés d'Histoire. 

(Andrzej Szczypiorski, Messe pour la ville d'Arras. Ed. L'Age d'Homme. Trad de François Rosset.)

Le cinquième Témoin

Sur mon lit de douleur (c'est peut-être un peu beaucoup, non ?), je ne suis pas resté inactif. Entre soins, repas et somnolence, je me consacrais aux mots croisés (Michel Laclos) et à la lecture. Je devais terminer un roman atypique de Michael Connelly : Le cinquième Témoin. Atypique car il ne s'agit pas à proprement parler d'une enquête policière mais bien plutôt du compte rendu très précis d'un procès où l'accusée est défendue par Mickey Haller, avocat croisé dans d'autres opus. Passionnant, d'autant que la série The good Wife m'avait auparavant familiarisé avec la façon dont la justice est rendue aux USA. L'arrière plan en est la crise des subprimes qui provoqua la faillite de nombreux petits propriétaires immobiliers. 

Je ne sais pas combien de temps met  Michael Connelly  pour écrire ses romans ni de combien d'aides il bénéficie, mais je suis toujours surpris par la précision de ses connaissances et la façon très agréable qu'il a de les transmettre. A lire, vraiment.

(Michael Connelly, Le cinquième Témoin. Ed. Calmann-Lévy. Trad de Robert Pépin.)

Bonne fête

  Bouquet de pivoines

Le 20 octobre, c'est la sainte Adeline, tout le monde le sait. Mais quelle honte d'oublier tous les autres, qui n'apparaissent plus sur les calendriers. Pour réparer cette injustice, pensons tous à souhaiter une bonne fête aux Accas, Adérald, Agricol, Artème, Bredan, Caprais, Chalitta, Corneille, Gérasime, Marie-Bertille, Orora, Sindulphe  (ou Sandou), Vital. Je compte sur vous ! Enfin, si vous en connaissez !

Adeline, ou Aline,était la petite-fille de Guillaume le Conquérant et la sœur de Saint Vital de Savigny.
Elle fut la première abbesse de l'abbaye des "Dames Blanches" à Mortain dans le département de la Manche en Normandie. 

Adeline est un prénom féminin d'origine germanique et signifiant adal, noble et lind, doux.

lundi 19 octobre 2020

Qu'est-ce que ça fait du bien de retrouver son lit !

Avant tout, merci à tous pour vos commentaires amicaux sur le dernier billet avant adénomectomie prostatique ! Vous avez vu ce vocabulaire ! Certains vont penser : il ne sent plus pisser ! Eh bien justement si, et qu'est-ce que c'est agréable, le doux son du jet sur la cuvette !

Plus sérieusement, opéré mercredi, je suis rentré chez moi samedi après-midi, encore un peu chancelant. L'opération s'est bien passée (on me l'a dit, parce que moi, je ne me rappelle de rien ) et, dans trois semaines à un mois, je serai à nouveau frais comme un gardon. Plus de régime, plus de réveil à faire sonner au milieu de la nuit, plus de crainte après un voyage en train ou en voiture. En attendant, pas de gros efforts, le temps de la cicatrisation, des soins infirmiers quotidiens (à domicile) et quelques analyses sanguines et urinaires. 

J'avais demandé une chambre seul et me suis retrouvé (réquisition covid oblige) avec un compagnon de 97 ans à qui l'on en aurait donné vingt de moins, un bon vieux lyonnais bien de chez nous (avec une mère italienne, comme beaucoup ici), bon pied, bon œil, oreilles un peu moins bonnes, avec qui nous avons bien ri. Il est parti le matin avant moi et il me manquait déjà. Un personnel très agréable dans l'ensemble, une nourriture que je ne regretterai pas trop. 

Ramené chez moi par Jean-Claude, j'y ai retrouvé ma sœur qui a assuré l'intendance. A part tout de même la douleur, tout se passe bien : bon appétit, bon sommeil (avec des rêves très drôles dont j'aurais aimé me souvenir). Je retrouve peu à peu le monde comme il est, avec ses beautés (le soleil pendant la sieste) et ses horreurs (inutile de préciser que le meurtre barbare d'un enseignant m'a profondément marqué et horrifié). 

Il me tarde juste de retrouver mes vadrouilles solitaires. Bises à tous.

mardi 13 octobre 2020

Quand je pense à tout ce que vous allez rater !


Petite interruption de nos programmes, indépendante de notre volonté. Si tout va bien, je serai de retour ce week-end. Portez-vous bien.

J'avais toujours compris Janvier


Bonne fête

 

 Bouquet de pivoines

Le 13 octobre, c'est la saint Géraud, tout le monde le sait. Mais quelle honte d'oublier tous les autres, qui n'apparaissent plus sur les calendriers. Pour réparer cette injustice, pensons tous à souhaiter une bonne fête aux Agathodore, Carpos, Carpus, Chélidoine, Coloman, Comgan, Ebbon, Fauste, Janvier, Léobon, Louvent, Martial, Nicetas, Papylos, Reginbald, Simpert (ou Simbert), Venant . Je compte sur vous ! Enfin, si vous en connaissez !

Léobon est un prénom qui était encore porté au début du 20e siècle en Limousin, particulièrement dans le nord-ouest de la Creuse. Il était un saint ermite de la région de St Léonard de Noblat en Haute-Vienne, qui finit ses jours à Grand-Bourg en Creuse où il y a une chapelle à son nom. L'église de Surdoux est dédiée à Ste-Marie - St-Léobon. Il existait aussi une église St-Léobon à Treignac en Corrèze