jeudi 31 décembre 2020

Un autre pain pour Plume

Et en deux versions, s'il vous plaît,  dont une depuis Assise. Ce Panis Angelicus de César Franck était au répertoire de notre chorale d'enfants. J'en avais des frissons chaque fois.



N'oubliez pas : c'est pareil pour la Saint-Sylvestre !

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Grincheux, sans doute !


Dernière minute

Encore un qui ne passera pas l'année !

Robert HOSSEIN : Biographie et filmographie
Robert Hossein (31 décembre 1927-30 décembre 2020)

Besoin de quelque chose ?

Ceux qu'on appelait macaroni

Après ma grande virée avec les Seigneurs de la Flandre, une de mes papattes avait tendance à rechigner devant une trop longue balade aujourd'hui. Est-ce la lecture du roman sarde, peuplé de personnages du peuple plus pauvres que les pierres de leurs chemins qui m'y a fait penser ? Le soleil étant revenu, je suis allé au cimetière ancien de la Guillotière pour photographier tous ces nombreux italiens qui y sont enterrés, m'imaginant leur vie d'immigrés peut-être, pour certains, plus misérable que celle qui leur avait fait quitter leur pays. 















Le Facteur de Pirakerfa

Décidément, je ne quitte plus la Sardaigne ! Encore un auteur et un roman que je ne connaissais pas. Le facteur, c'est Melampu, un vieux garçon solitaire qui s'approche de la cinquantaine et qui répond à sa place à des lettres adressées à un de ses amis décédés. Sa seule connaissance proche : Galdina, la prostituée locale. Peu à peu, il se laisse envahir par la poésie qui le conduira à la folie.

Ce roman en est plein, de poésie, y compris dans le nom des personnages et des lieux, si loin de leur appellation dans un italien plus "académique". Si j'oublie peu à peu la narration, me resteront sûrement cette beauté des paysages et, comme souvent dans ces contrées du sud l'alliance du soleil et de la mort.

(Salvatore Niffoi, Le Facteur de Pirakerfa. Ed. Zulma. Trad. de Claude Schmitt.)

mercredi 30 décembre 2020

Ca tombe comme à Gravelotte

Claude Bolling - Auteurs et compositeurs | Warner Chappell Music
Claude Bolling (1930-29 décembre 2020)

Un peu d'optimisme dans ce monde de brutes

Quand le nord descend à Lyon

Comme nous avons bien fait de choisir la journée d'hier pour nous retrouver, Cornus, Fromfrom et moi : aujourd'hui, il pleut alors qu'hier, nous avons eu un temps plutôt agréable. Et la chaleur était aussi dans nos échanges verbaux qui ne se sont taris qu'au moment de se quitter. Seul inconvénient, pas un seul endroit pour se poser et boire un coup ! Belle journée qui se termina pour moi devant la télévision à revoir un de mes films préférés : La vie est belle, de Franck Capra. Oui vraiment, la vie était belle, hier ! 

Quelques photos en attendant celles de Cornus qui en a certainement pris de bien meilleures.
















Pietro Costante Cardini

Autrement Pierre Cardin qui, peu de gens le savent, fit ses débuts en 1936 chez Bonpuis, un tailleur pour hommes de Saint-Étienne où sa famille immigrée s'était installée en 1930.

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Pierre Cardin (1922-29 décembre 2020)

mardi 29 décembre 2020

Pour clore le sujet en musique

Il y a Calliste et Calliste

Et même Calixte,  Callixte, et, au féminin, Calista et Callista.

J'ai eu hier la curiosité de me pencher sur ce nom et voici ce que j'ai trouvé :

- le nom pris par quatre papes : Calixte I, II, III et III (l'un des deux derniers étant un antipape)

- Calixte : nom du personnage des romans de Jean Dufourt : Calixte ou l'introduction à la vie lyonnaise et Les malheurs de Calixte. Déjà assez anciens, ils sont encore d'actualité sur certains points. Je les ai lus au début de mon installation ici pour ne pas faire d'impairs !

- Calixte : un des personnages du Petit Nicolas.

- Calixte : un des personnages de Un Prêtre marié, de Jules Barbey d'Aurevilly.

- Calliste : en ornithologie nom vernaculaire de 50 espèces d'oiseaux, dont le tangara. Me plaisent particulièrement le calliste moustachu et le calliste diable-enrhumé !

- Calliste : martyr romain avec Félix et Boniface

- Calliste Ier : patriarche de Constantinople

- Calliste : affranchi de l'empereur Claude

- Nicéphore Calliste Xanthopoulos, moine et historien byzantin

- Callisto : nymphe aimée de Zeus

- Callisto : un des satellites naturels de Jupiter

- (204) Callisto : un astéroïde

- Calisto : un papillon  du genre satyrinae

- Callisto : un groupe de post-métal (ne me demandez pas ce que c'est) finlandais

-  Callisto : fusée réutilisable expérimentale franco-japano-allemande

- (La) Calisto : opéra de Francesco Cavalli

- Kallisté : l'île de Santorin (avant la colonisation des Doriens)

- Kallisté :  la Corse dans l'Antiquité

- Calliste : en entomologie coléoptères de la famille des carabidés

J'en passe et des meilleurs. Mais de Calyste, il n'y en a qu'un !

Bonne fête

 Bouquet de pivoines

Le 29 décembre, c'est la saint Thomas Becket, tout le monde le sait. Mais quelle honte d'oublier tous les autres, qui n'apparaissent plus sur les calendriers. Pour réparer cette injustice, pensons tous à souhaiter une bonne fête aux Abigaël, Albert (de Gambron), Athénodore, Benjamin (de Nitrie), Bernez, Calliste, David, Eloha, Evroult, Florent (de Bourges), Georges (l'Hymnographe), Giraud, Lybose, Marc (le Fossoyeur), Marcel (d'Apamée), Martinien, Meldroc, Salomon,Thadée, Trophime (d'Arles). Je compte sur vous ! Enfin, si vous en connaissez !

Calliste ! C'est presque Calyste, non ? Quoi qu'il en soit, deux amis boréaux venus "se réchauffer" dans la région des cardons me rendent visite aujourd'hui. Alors, c'est la fête !!!!

lundi 28 décembre 2020

Je les ai aujourd'hui dans l'oreille


I Zampognari, en Italie principalement centrale (Abbruzzes) et méridionale, ce sont les joueurs de cornemuses. A la période de Noël, les bergers des Abruzzes descendent à Rome, sur les escaliers de la Trinité-des-Monts et jouent en plein air (ce n'est pas le cas dans cette vidéo) des airs traditionnels devant la Crèche. Cette cornemuse est un instrument à vent différent de celui d'Italie du nord et d'autres régions européennes. 

Couple de zampognari avec zampogna et ciaramella

Lendemains de fête

 










C'est à vous

A vous, si cela vous dit, de mettre sous cette photo un titre, une phrase ou un petit texte qu'elle vous aurait inspiré. (Vous pouvez l'agrandir en cliquant dessus.)

dimanche 27 décembre 2020

Histoire d'une mouette et du chat qui lui apprit à voler.

Cornus, dans un de ses commentaires, se demandait un jour si j'étais vraiment sorti de l'enfance. A en juger par ces jours-ci, j'en doute vraiment. 

Après les Disney à la télé, voici la littérature, avec ce roman de Luis Sepulveda, lu en une journée. Il est assez court, tout autant que ma balade du jour écourtée pour cause de vent violent et de crachin glacé. Pas un chat dans les rues mais dans le roman, oui. Je ne raconte pas, tout est dans le titre. C'est un petit bijou, surtout pour moi qui aime les dessins animés (je voyais les images en lisant). J'espère que quelqu'un a pensé à l'adapter ! Un grand plaisir de fraîcheur, mais celle-ci douce ! 

(Luis Sepulveda, Histoire d'une mouette et du chat qui lui apprit à voler. Ed. Métailié. Trad. de Anne Marie Métailié.)

Je suis en manque !

Certes autre chose que les sorelle italiennes, mais soupir, soupirs, soupirs ...


 
Oh, comme elle me manque la Piazza Navona
Le chiachierate quando viene la sera, mamma
Oh, comme elle me manque la pasta al'forno
Prenderei el gelato, Piazza del Popolo

Ai-je la mémoire qui flanche ?

La mémoire ment-elle à notre insu ?  Au cours du repas de Noël, ma sœur a évoqué le civet de lapin au vin rouge que nous mangions enfants (nous avions des lapins) et, tiens, auquel je n'ai plus goûté depuis longtemps. Avec des pâtes fraîches,  c'est un régal, à se lécher les babines ! 

Ce que, visiblement, notre grande-tante Julie ne faisait pas puisque, après le repas, les deux rides profondes de chaque côté de sa bouche étaient maculées de la sauce. Ce qui nous faisait beaucoup rire parce qu'elle n'en avait pas conscience et qu'il fallait un certain temps avant qu'on le lui dise (apparemment, nos parents étaient complices de nos fous-rires !). 

J'ai bien le souvenir de ce "masque" avant l'heure mais j'attribuais le maquillage conilesque à ma grand-mère Augustine. Mais après tout, elles étaient sœurs ! Ma sœur à moi doit avoir raison puisque, à la mort de la grand-mère, elle avait à peine trois ans et ne s'en souviens pas. 

Combien de souvenirs ai-je ainsi déformés depuis l'ouverture de ce blog ? Probablement d'autres encore mais je n'en sais rien. Et puis quelle importance ? Ce sont mes souvenirs, personnels, intimes, qu'ils soient parfaitement exacts ou déformés par le temps. Et j'y tiens comme ils sont.

Jusqu'à l'impensable

Encore un Connelly. Bosch, en retraite, est sollicité par son demi-frère, l'avocat de la défense Mickey Haller, pour enquêter sur une affaire d'assassinat dont un homme semble être accusé à tort. 

Toujours aussi fluide, toujours aussi "humain", toujours aussi bien ficelé. J'aime !

(Michael Connlly, Jusqu'à l'impassible. Ed. Calmann Lévy. Trad. de Robert Pépin.)

samedi 26 décembre 2020

Les Goadec italiennes ?

L'autre jour, en farfouillant dans ma "discothèque", je suis retombé sur ce disque, pas oublié mais délaissé depuis quelque temps : Chansons du peuple en Italie. Ni une, ni deux, je l'ai écouté de A à Z. Et la magie a réopéré aussitôt. J'aime ces voix acides et vibrantes et, allez savoir pourquoi, j'ai repensé aux sœurs Goadec ! Si ça vous plaît, j'en ai d'autres en réserve ! 

Attention: la chanson, ici, n'est pas Bella ciao, déjà proposée, mais La Lega

Momentini

- La magie de Noël ? Ces deux derniers jours, à la télé, j'ai regardé coup sur coup Belle et le Clochard, Peter Pan et Le Retour de Mary Poppins. Tous chez Disney, mais, apparemment, les chaînes françaises ne connaissent pas autre chose ! (Ah ! les bons vieux Vil coyote et tout Tex Avery !). Un peu mièvre, certes, mais c'est dans l'air du temps !

- Bon repas (à six) chez Jean-Claude hier à midi. Au menu, huîtres, foie gras, oie et gratin de cardons, fromage et bûches. Et, pour la première fois depuis longtemps, j'ai pu boire deux coupes de champagne et du blanc ! Eh oui, j'y ai à nouveau droit, maintenant.

- Revu, pour l'occasion, Dupond(t) sans l'autre Dupond(t). Ça rassure, il n'a pas changé et a attribué La Mare au diable à Joseph Kessel ! Et Le Lion, c'est de Joseph Bouglione ? 

- Entendu aussi un enfant qui disait à son père : "Papa, papa, je veux aller voir l'observatoire pathologique !" "Pédagogique, mon fils, pédagogique !". En même temps, quand on voit l'état de certains profs !

- Vu aussi, ces derniers jours, un documentaire sur Sergio Leone. Dans la famille, on avait de la suite dans les idées : son père avait, comme nom de scène (il était acteur, entre autres), Roberto Roberti. Lors de ses premiers westerns spaghettis, Leone, a donc tout naturellement pris le pseudonyme de ... Bob Robertson ! 

- En plus sérieux, écouté aussi les deux versions des Variations Goldberg, de Bach, interprétées  par Glenn Gould, très différentes l'une de l'autre. Je ne sais toujours pas laquelle je préfère ....

Chansons des bois et des rues