Ce que, visiblement, notre grande-tante Julie ne faisait pas puisque, après le repas, les deux rides profondes de chaque côté de sa bouche étaient maculées de la sauce. Ce qui nous faisait beaucoup rire parce qu'elle n'en avait pas conscience et qu'il fallait un certain temps avant qu'on le lui dise (apparemment, nos parents étaient complices de nos fous-rires !).
J'ai bien le souvenir de ce "masque" avant l'heure mais j'attribuais le maquillage conilesque à ma grand-mère Augustine. Mais après tout, elles étaient sœurs ! Ma sœur à moi doit avoir raison puisque, à la mort de la grand-mère, elle avait à peine trois ans et ne s'en souviens pas.
Combien de souvenirs ai-je ainsi déformés depuis l'ouverture de ce blog ? Probablement d'autres encore mais je n'en sais rien. Et puis quelle importance ? Ce sont mes souvenirs, personnels, intimes, qu'ils soient parfaitement exacts ou déformés par le temps. Et j'y tiens comme ils sont.
5 commentaires:
Bref, en d'autres termes tu nous racontes des bobards depuis des années, et contrairement à Trump, tes fake news sont indécelables !
Tu voulais dire "cunilesque" ? Nous avons justement mangé un civet de lapin au vin rouge et au sang en début de semaine, un éternité que cela n'était pas arrivé et que c'est bon. C'est Fromfrom qui s'y est collée.
Karagar : peut-être ..... Mais, question capillaire, rien à voir avec Trump, heureusement !
Cornus : de "conil", vieux mot pour lapin. Et ne me raconte plus jamais les menus de Fromfrom : j'en bave d'envie !
Calyste> Je ne connaissais pas, je ne connaissais que la racine latine. J'ai vu que connil s'écrivait avec deux n et on pouvait écrire aussi connin. La recette est paternelle mais mise en œuvre par Fromfrom.
Et une poignée de terre sur la vérité, comme il est à peu près dit dans "Le Guépard"
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